J’avais déjà vu les autres films de Ricardo Trogi, relatant des parties de sa vie. J’aimais bien l’univers que le cinéaste avait créé. Pour ce dernier film, 1995, les images de la bande-annonce nous emmènent dans les coulisses de la Course destination-monde, qui a été en onde dans la saison 1994-1995, à Radio-Canada.
Quelle est l’histoire du film 1995 ? Alors qu’il est à deux doigts de dire adieu à son rêve de devenir cinéaste, nous suivons Ricardo Trogi, en 1994, de sa sélection à sa participation officielle à l’émission La course. Cette émission envoie huit jeunes cinéastes, filmer leur découverte du monde entier. Après un excellent départ dans la compétition, Ricardo débarque au Caire, en Égypte. Malheureusement pour le jeune cinéaste, les conditions et la chance ne joueront pas en sa faveur. À la recherche d’un sujet pour tourner un film, qu’il doit livrer très rapidement, Ricardo décide de proposer un documentaire sur un sujet beaucoup plus sérieux et délicat.
Qu’en ai-je pensé ? J’ai bien aimé le film. Tout d’abord, nous sommes dans une ère de nostalgie et 1995 intègre parfaitement cette notion. Je pense ici à la tour de Radio-Canada. Je pense aussi aux différents produits que l’on peut voir dans le film. Qui se souvient du livre de recettes des cercles des fermières ? Qui se souvient des caméras VHS ? Qui se souvient de l’émission : « La course destination-monde » ? C’est un moment de pure nostalgie. Il y a aussi les personnages qui ont réellement existé et qui nous font rappeler cette nostalgie. Qui se souvient de Pierre Therrien, joué par Mickael Gouin?
Du côté de la performance des comédiens et comédiennes, Jean-Carl Boucher retrouve le personnage de Ricardo auquel il nous a habitués. Je dois dire que Mickael Gouin, qui joue l’animateur Pierre Therrien, est aussi très remarquable. Je pense que la meilleure performance va à Shadi Jahno, personnifiant Yunnis, l’homme fatigant du Caire.
Je m’en voudrais de ne pas souligner la référence aux douze travaux d’Astérix, plus précisément, à l’épreuve de la maison qui rend fou. Une partie du film souligne brillamment cette référence à la maison qui rend fou.
Bref, j’ai passé un agréable moment à regarder le film 1995. J’ai ri et souri à plusieurs reprises.
Crédit photo: cinoche.com et immina film