Thomas Duret utilise comme point de départ un mécanisme psychologique de l’être humain ou un mécanisme de société et, à travers le spectre des dynamiques de pouvoir, explore leur impact sur l’individu et le collectif.
Dans le commencement de 1 heure pour sauver le théâtre, il ne se passe rien: on voit un décor: un canapé en cuir, des chaises, une table en bois, des plantes, une lampe.
La lumière brillante brille dans nos yeux et la musique commence : une compilation de musique d’ascenseur.
Vieux succès joués par des orchestres médiocres avec des arrangements doux.
Cette bande sonore joue tout au long de la performance.
Il faut un certain temps avant que le premier interprète apparaisse lentement et apparemment sans but sur scène.
Un deuxième et ensuite un troisième interprète se joint à nous.
Les plantes sont tâtonnées avec hésitation et « 1 heure pour sauver le théâtre » a commencé.
Humour, immobilité, ennui et schémas récurrents dans les stratégies des interprètes sont les piliers de cette performance étrange et fascinante. En travaillant sur les états du corps, ce spectacle explore la zone grise qui nous fait passer d’un répertoire quotidien à quelque chose de grandiose. Quels sont les interrupteurs qui nous font osciller entre réalité et fiction?
Parfois banal et parfois fantastique et toujours accompagné de la douce musique, nous assistons à une lente transformation dans laquelle nous sommes aspirés.
1 heure pour sauver le théâtre est sans aucun doute une aventure étrange, peut-être pas pour tout le monde, mais qui en vaut vraiment la peine!
CRÉDITS
Idéation et création
- Thomas Duret
Interprètes
- Arnaud Doiron Barbant
- Emmalie Ruest
- Kalpana Sellan
Conception lumière
- Cédric Delorme-Bouchard
Conception scénographie et costumes
- Anna Doumet
Dramaturgie
- Pierre-Olivier Gaumond
Conseillère au mouvement
- Arianne Dessaulles
Régie Geneviève Boileau
Crédit photos: Juliette Diallo