Dans une salle de cinéma en piteux état, une des dernières à posséder encore un projecteur 35 mm, trois jeunes employés sous-payés s’affairent à nettoyer la place.
…Nous retrouvons dans ce spectacle une ambiance à la limite surréaliste/humoristique s’appuyant sur un ton hyperréaliste. Ce traitement presque parodique par moment, s’inscrit dans l’évolution constantedu rapport entretenus par les personnages. Voguant du « tragique » à l’humour, le sujet du néant est omniprésent dans cette pièce magistrale. le dernier acte que je pourrais facilement intitulé « Fin de partie », est une ultime contemplation de la solitude, provoquant une prise de conscience qui débouche sur un refus évident d’abdiquer devant la fatalité de son existence.
À voir impérativement.
Crédit photo:Daniel Tremblay
PRODUCTION : Collectif Rêver en couleurs
TEXTE : Annie Baker
TRADUCTION ET MISE EN SCÈNE : Angélique Patterson
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE : David Boily
CONSEILLÈRE À LA TRADUCTION : Joëlle Bond
MENTORAT : Philippe Savard, Amélie Bergeron
CONCEPTION : Mathieu C. Bernard, Maude Groleau, Vincent Kearney-Deschênes, Mélanie Robinson
DISTRIBUTION : Patrick Émmanuel Abellard, Catherine Côté, Jean-Philippe Côté, Charles Fournier