Cette pièce de théâtre de Louis Saia, Louise Roy et Michel Rivard est un immense succès du répertoire théâtral québécois, créée en 1979 au Théâtre des Voyagements où elle a tenu l’affiche durant cinq ans.
Avec Bachelor, on revisite l’époque où tout se disait et rien n’était tabou. Une pièce à un personnage qui est campée par Monika Pilon qui défend merveilleusement ce rôle plus grand que nature, créé à l’époque par Pauline Martin.
Cette puissante tragi-comédie mise en scène par Édith Cochrane, n’a pas vieillie d’un poil! Monika Pilon excelle autant dans la comédie que la tragédie
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L’histoire :
Tout en s’épilant les jambes, Dolores se raconte : son travail d’étalagiste chez Eaton, ses amours passées, sa nouvelle flamme, et surtout le piège dans lequel elle est enfermée depuis l’adolescence : plaire à tout prix, tout en affrontant la pression que subissent les femmes pour faire partie de certains standards de beauté.
Légère, joyeuse, amusante et insouciante durant la première partie de la pièce, Dolores se disloque en deuxième partie. Dolores évoque une vie qui se déchire sous le poids des désillusions. Son sourire se transforme alors en un rictus de douleur et dévoile une souffrance à fleur de peau.
Mes commentaires :
L’amour ou ce qu’on croit être l’amour, rend aveugle. Le réveil est brutal.
Vivre en proximité avec ses voisins n’est pas toujours de tout repos non plus. On entend tout ce qui se passe chez les voisins et il peut arriver qu’on reçoive des voisins non désirés qui nous racontent leur vie.
Monika nous fait voir au début la fille naïve, insouciante, ensuite elle comprend qu’elle s’est fait avoir et c’est la vérité en pleine face qu’elle subit malgré elle.
Prochains spectacles et supplémentaire
21 février à l’Anglicane à 19 h 30
Supplémentaire le 9 avril 2025 à la Salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec.
Crédit photos : Lise Breton