Catherine Lara était de passage au Palais Montcalm à Québec pour une de ses rares visites. Elle nous a présenté un spectacle de 90 minutes sans entracte, avec une belle rigueur et une grande douceur qui mariait très bien ses différentes affinités musicales.
Ce soir, on a pu entendre un peu de tout allant de Schubert, à des sonorités plus exotiques ou ses chansons populaires. Après une brève intro musicale de ces deux excellents musiciens, Catherine a débuté avec « Les genoux écorchés, Johan et au violon la magnifique pièce Aral avec toute l’énergie et la passion qui la caractérise.
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L’autrice-compositrice-interprète de 77 ans, nous a fait vivre des émotions en toute intimité, nous rappelant une belle nostalgie, grâce à ses nombreux succès, mais aussi grâce à ces quelques pièces instrumentales de son disque « Bô, le voyage musical », avec son inséparable violon et son baryton « violon basse » créé spécialement pour elle.
Elle n’a pas oublié Léo Ferré et son classique Avec le temps chanté d’une façon sublime. Et bien sûr l’incontournable Nuit magique du célèbre parolier Luc Plamondonqui l’a fait connaître des québécois en 1985.
À son répertoire, elle n’a pas oublié Au milieu de nulle part, Johan, La craie dans l’encrier, Requiem pour un amour, Selen (Baryton) ou encore Les romantiques.
Communicative, Catherine a dit qu’elle se sentait bien sur la scène et qu’elle recevait la chaleur et l’amour des gens dans la salle. Elle a dit que c’était bon de nous entendre rire et que la musique était un beau partage d’émotions. On la sentait émue, et plusieurs d’entre nous également. Elle a tenu à remercier Paul Dupont-Hébert, sans qui ce projet n’aurait pas eu lieu.
Pour ce beau spectacle, Catherine Lara était accompagnée sur scène par la multi-instrumentiste Charlotte Gautier et le pianiste Cyrille Lehn, qui signe tous les arrangements du spectacle. Elle les surnomme ses perles et elle a bien raison, ce sont des musiciens exceptionnels.
Elle a remercié également Xavier Robin à la sonorisation, Daniel Savoie aux éclairages, Alain Bourrassa comme souffleur de vers.
En rappel, elle a chanté « T’as pas le temps et Jolie Môme ». Une belle façon de conclure cette magnifique soirée en nous disant qu’elle aimerait bien revenir.
Crédit photos : Lise Breton
