Le 14e Festival de cinéma de la ville de Québec donne la parole aux femmes du 10 au 14 septembre 2025 La ville de Québec deviendra l’écrin du cinéma au féminin en septembre à l’occasion de la 14e édition du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ). Fort de sa nouvelle identité, le festival propose, depuis 2023, une programmation qui s’intéresse aux grands enjeux de notre temps. Pour cette édition, c’est aux réalités féminines qu’il fait une place de choix. Une compétition qui s’accorde au féminin Galerie photos @Lise Breton lors du dévoilement de presse pour la programmation 2025 du FCVQ qui avait lieu au Cinéma Beaumont https://www.flickr.com/photos/48796411@N07/albums/72177720328530228 En plus du film d’ouverture Mille secrets Mille dangers, annoncé en juillet et affichant complet depuis, les cinéphiles pourront découvrir le portrait, en grand, en force, en menton levé et regard fier, de la résistance au féminin. Des 10 propositions en compétition, 9 présentent le monde à travers le regard des femmes (voir l’annexe pour plus de détails).De quoi renverser la tendance mondiale, qui laisse toujours en 2025 une place prépondérante aux perspectives masculines. Helen Faradji, directrice de la programmation, greffe au fil rouge de la compétition des propositions coup de poing qui traitent de différences et de résilience, mais aussi d’espoir et de sororité. À cette compétition s’ajoute également le focus Comment résister?, qui s’attarde à des sujets toujours brûlants d’actualité, comme le droit à l’avortement ou le système scolaire et politique dans des États-Unis de plus en plus puritains. Comme toutes les projections, ces films seront accompagnés de discussions avec des expertes, qui animeront des échanges enlevants.Le film de clôture du festival est la dernière réalisation de la talentueuse Kim O’Bomsawin: Ils sont sacrés. Il se penche sur la relation magnifique entre un fils autiste et son père déterminé à combattre le manque de ressources accordées aux communautés autochtones et à faire rayonner leurs traditions et philosophies.« En mettant à l’honneur des voix féminines d’ici et d’ailleurs, le Festival de cinéma de la ville de Québec nous invite à voir le monde autrement, avec sensibilité, force et audace. Les récits qu’on y présente, portés par des créatrices et des héroïnes inspirantes, contribuent à enrichir notre regard collectif et à faire évoluer les mentalités vers plus d’égalité. Pour toutes ces raisons, la Ville de Québec est fière de soutenir cet événement qui s’est taillé une place de choix au cœur de la vie culturelle de la capitale », a affirmé Catherine Vallières-Roland, responsable de la culture et des grands événements au comité exécutif de la Ville de Québec. Le volet courts métrages n’est pas en reste avec des programmes en compétition qui en disent long, qui provoquent le rire, la réflexion et l’émotion. Un total de 126 films, dont 76 du Québec, ont sillonné les festivals et atterrissent chez nous, soigneusement sélectionnés par notre équipe. C’est le public qui pourra voter pour sa proposition favorite et décerner le prix du coup de cœur court métrage. Celui-ci est remis en plus du prix du meilleur court québécois de 30 000 $, décerné par un jury étudiant et offert par Spira et Paraloeil. Québecor est fier de s’associer cette année encore, à titre de présentateur, à l’événement incontournable du cinéma à Québec. Par son approche, le FCVQ pose des questions sur l’actualité et la vie en société qui résonne avec les valeurs de Québecor. Plus que jamais, donner accès au meilleur de la culture au plus de gens possible nous apparaît comme une mission incontournable. Citoyen.nes de Québec, bon cinéma! – Sylvie Cordeau, vice-présidente Philanthropie et commandites. |
Des activités gratuites dans toute la ville À ces projections présentées en salles s’ajoute une programmation gratuite, qui animera la Place d’Youville de toutes sortes d’émotions vibrantes. De l’expérience hypnotique proposée par Flore Laurentienne dans un documentaire musical fascinant à l’explosion de talent que nous jetait à la figure Les bons débarras, dont on fêtera les 45 ans, en passant par un karaoké plein de surprises autour du film à succès Nos Belles-sœurs… les rendez-vous sont multiples! La Place Dis Oui, terrain de jeux du collectif Théâtre Rude Ingénierie, sera pour sa part le théâtre d’un tournage festif en temps réel auquel le public est invité en tant que participant ou spectateur – selon son envie du moment. Cette expérience singulière précédera la diffusion en plein air de La pensée machine, qui remet en question la place que prennent les machines (incluant l’IA) dans notre vie. Le cinéma, la vie, la fête Des classes de maîtres, une expo, un campus et des festivités: c’est aussi ça, un festival! Le public et les professionnel. les seront servi.es en activités périphériques cette année. En effet, trois rencontres avec de grands noms du cinéma – les frères Dufour-Laperrière, Matthew Rankin et quelques-unes des grandes dames de la production au Québec – sont à l’horaire. À cette offre s’ajoute le Campus, destiné aux cinéastes émergent.es, qui propose trois jours truffés d’ateliers plus pertinents et enrichissants les uns que les autres. Toujours plus de Jean-Marc Vallée C’est avec une grande joie que le FCVQ annonce la prolongation de l’exposition Jean-Marc Vallée: Mixtape, installée au Diamant et présentée en collaboration avec PHI. Les cinéphiles pourront donc profiter de leur visite dans ce lieu emblématique de Québec pour découvrir l’exposition avant ou après les projections. De plus, les admirateurs du réputé réalisateur auront l’occasion de découvrir un programme de courts consacré à son œuvre tout à fait gratuitement à la Place d’Youville, en plus de voter pour leur coup de cœur pour le prix Jean-Marc Vallée.Et bien sûr, un festival n’est rien sans ses partys! Lieu de rassemblement, de joie et de célébration, c’est à la poudrière de l’Esplanade que le FCVQ présentera ses soirées Les feux aux poudres, inspirées chaque soir par les films présentés. |
Tarification inclusive: pour que l’argent ne soit jamais un frein à l’émerveillement Cette année, le Festival de cinéma de la ville de Québec propose trois tarifs pour un même accès à tout le festival:- Ami.es: passeport pour celles et ceux qui veulent soutenir le FCVQ et vivre une expérience mémorable, puisque quelques surprises sont au menu!- Général: passeport standard.- Inclusif: passeport pour les budgets plus serrés, sans compromis sur l’ expérience. Le FCVQ remercie son partenaire présentateur Québecor, Hydro-Québec, Desjardins, TV5, la SDC du Vieux-Québec, la Ville de Québec, la SODEC, Téléfilm Canada, le Fonds des médias du Canada ainsi que tous ses partenaires de service et présentateurs. |
ANNEXE En savoir plus sur les 9 héroïnes de la compétition Certaines vous feront vibrer de fierté tant elles savent se dresser contre toutes les barbaries. Il y a d’abord Hélène, révolutionnaire passionnante qui se demande si ses seuls choix sont la violence et l’inaction, dans le superbe film d’animation pour adultes La mort n’existe pas. Celui-ci est signé Félix Dufour-Laperrière et a notamment été présenté à Cannes. C’est aussi le cas de l’ancienne présidente slovaque, observée avec une intimité inédite dans le documentaire Ms President, un portrait unique de la politique au féminin. Et c’est encore le cas de l’humoriste Noam Shuster- Eliassi, élevée dans un village israélo-palestinien, qui brandit son rire comme une gifle à l’horreur et à la barbarie dans le documentaire judicieusement nommé Coexistence, My Ass!. Il y a aussi les héroïnes qui vous feront vibrer d’indignation en vous faisant constater combien l’égalité des droits est encore loin d’exister. Comme Sally, mère célibataire de 30 ans résolue à devenir la première scandinave à traverser la Manche à la nage, en 1939, dans l’incroyable The Swedish Torpedo. Prenez également Angela, femme sourde qui attend un enfant avec son amoureux entendant dans le bouleversant Sorda, prix du public au dernier festival de Berlin.Ou bien sûr Tielle, 13 ans, qui grandit dans la forêt amazonienne et qui doit faire face à un monde où il est normal d’abuser des femmes dans le grand Manas. Reste une dernière catégorie, celle des héroïnes qui nous bouleversent en refusant un monde qui, en général, ne veut d’elles que si elles sont lisses, dociles, souriantes et dans la norme. Anna Kiri est le portrait d’une jeune femme de la rue en pleine écriture de son premier roman, portée par une Catherine Brunet flamboyante dans ce premier long de Francis Bordeleau. Rencontrez également Zahira, petite fille marocaine qui rêve de devenir professeure alors que l’éducation des filles reste une vague option. Puisque je suis née est le nouveau documentaire du réalisateur Jawad Rhalib, prix coup de cœur du jury l’an dernier avec Amal. Finalement, préparez-vous au choc d’une rencontre avec Inna Shevchenko dans l’extraordinaire documentaire Girls and Gods. L’ancienne FEMEN a abandonné la protestation virulente pour le dialogue, se balade partout dans le monde à la rencontre de différentes femmes prêtres, rabbins et imams, et se demande avec elles comment on peut concilier féminisme et religion. À ces projections s’ajoutent des rendez-vous internationaux, rendus possible grâce à la collaboration du Consulat général de France à Québec: La vraie vie de Ekiem Barbier, qui s’intéresse au monde des jeux vidéo, ainsi qu’une résidence à l’île Verte offerte en collaboration avec le Festival Vues du Québec. |