Une diversité de films et de pays avec des humains extraordinaires. Voici mes trois films de la journée:

La petite et le vieux, un film québécois, 

My Stolen Planet, un film Iranien 

Si seulement je pouvais Hiberner, un film tourné en Mongolie

Galerie photos @Lise Breton FCVQ 12 Septembre Jour 2

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LA PETITE ET LE VIEUX 

Réalisation : Patrice Sauvé

Durée : 1 h 45

Ce film était tellement populaire qu’ils ont ajouté une supplémentaire à 16 h le 12 septembre.  Les artistes présents ont pu défiler sur le tapis rouge avant la représentation de 20h.

Un film à la fois drôle, sympathique et émouvant. Une fiction entre le rêve et le réel.  Est-ce que la petite s’invente un monde imaginaire pour s’évader de sa réalité ennuyante?

Distribution :

Sur la photo: Patrice Sauvé réalisateur, Juliette Bharucha et Guildor Roy. Photo@lisebreton

Gildor RoyVincent-Guillaume Otis, Marilyn Castonguay, Juliette Bharucha

Guildor Roy est excellent dans son rôle de vieux bougon et que dire de la petite perdue dans ses rêves qui découvre la vie peu à peu.  Une jeune qui a du cœur au ventre, malgré ses 10 ans, elle passera les journaux, sera serveuse dans un bingo et tout ça en croyant réaliser le rêve de son père de devenir écrivain.  Comme lui a mentionné le vieux bourru sympathique: « Le bonheur, ça ne se force pas sur quelqu’un qui n’en veut pas ».  La relation qui se développera entre la petite et le vieux est touchante. 

L’histoire

« Années 80, Québec. Elle se nomme Hélène, mais se fait appeler Jo parce qu’elle veut être comme Joséphine La Petite Mousquetaire, son héroïne de dessins animés préférés. Jo n’a que dix ans, trois sœurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive, mais stricte. Elle vit dans un quartier populaire peuplé de gens souvent colorés dont le plus attachant est son nouveau voisin, Monsieur Roger, un vieil homme bourru qui cache un cœur tendre. Avec son âme romantique et un imaginaire avide de grands drames, Jo aimerait aussi réaliser de grands exploits. Un jour, elle se donne la mission de sauver son père du travail et du malheur. »

MY STOLEN PLANET

Un film Iranien bouleversant sur le droit des femmes en Iran. 

Documentaire : 1 h 22

Langue Farsi, sous-titré en français

Réalisation : Farahnaz Sharifi

Le film raconte les deux planètes des femmes : Celle de l’intérieur de la maison où l’on peut danser, s’amuser, être libre et celui de l’extérieur où les femmes sont obligées de porter le hijab. La liberté existe seulement dans le cercle privé. 

Dès 7 ans, lorsque les filles commencent l’école, elles doivent porter le hijab et on leur apprend à détester l’Amérique en leur faisant répéter : « Mort à l’Amérique.  On prend déjà le contrôle de leur vie. 

On écoute ce film, on voit des archives « super 8 » de gens heureux, mais c’était avant.  On ressent une certaine révolte, on voudrait aider.

L’Histoire

« Farah, une femme iranienne, est forcée de migrer vers sa planète privée pour être libre. Elle achète les souvenirs des autres sous forme de films Super 8 mm, enregistre et archive les siens, afin de créer une histoire alternative de l’Iran. »

Entretien avec Nima Machouf

La maman de Nima Machouf et Nima

Il y a toujours eu de la dictature en Iran.

  • Le hijab, sois vous portez le voile, sois on vous frappe. Celle qui n’en porte pas sont considérées comme des traîtres. 
  • On musèle de droit des femmes.  Elles valent la moitié des hommes
  • Au-delà de 600 personnes ont été tuées dans la rue pour la démocratie et la liberté.

Depuis l’arrivée des téléphones en 2009, les gens filment ce qu’ils voient, mais ils pourraient être tué pour ça. 

On considère comme un crime : danser, boire de l’alcool, la musique, ne pas porter le hijab, filmer dans les rues, on interdit aux femmes de chanter etc. 

Il n’y a pas de place pour la révolution. On ne peut pas parler ouvertement, on ne peut pas s’opposer au Shah.  On pourrait en mourir…

Il faut oublier nos souvenirs, ils ont brisé nos caméras « super 8 », internet a été coupé. 

« Ma maison est là où on me laisse tranquille, ils ont les armes, on a la solidarité »

Façon d’aider

  • Les réseaux sociaux
  • Amnistie internationale
  • Signer une pétition
  • Ça prendrait un distributeur pour ce film à Québec

SI SEULEMENT JE POUVAIS HIBERNER

Screenshot

Durée : 1 h 38

Langue mongole sous-titré en français

Réalisation : Zoljargal Purvedash

Distributeur : Émilie Guylain

Ce film est le premier sur la Mongolie à avoir été sélectionné à Canne.

L’histoire

« Ulzii, un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, est déterminé à gagner un concours de sciences pour obtenir une bourse d’étude. Sa mère, illettrée, trouve un emploi à la campagne les abandonnant lui, son frère et sa sœur, en dépit de la dureté de l’hiver. Déchiré entre la nécessité de s’occuper de sa fratrie et sa volonté d’étudier pour le concours, Ulzii n’a pas le choix : il doit accepter de se mettre en danger pour subvenir aux besoins de sa famille. »

Un film tout en douceur sur la vie d’une famille pauvre mongolaise dans son village. L’ainé trime dur pour réussir à    acheter du charbon pour se réchauffer.          Pour accompagner la vie difficile des jeunes une très belle musique, : un mélange de hip-hop et de chant de gorge.

Entretien avec Zoljargal Purvedash

Hugo Latulipe, Zoljargal Purvedash et son interprète

Le film a pris 7 ans à faire.  C’est un peu comme la biographie de la vie de la réalisatrice qui a reçu une bourse d’étude du Japon, puis en cinéma. 

La réalisatrice croit que pour sortir de la pauvreté, c’est l’éducation qu’il faut.  Elle a voulu nous montrer la vie des enfants en Mongolie et la réalité difficile des gens là-bas. 

Pour voir ce film : Dès le 20 septembre au Cinéma le Clap

https://fcvq.ca/programmation

Crédit photos : Lise Breton