Billet à 23$ pour un goûter, une consommation et une pièce.
À l’affiche du 28 novembre au 16 décembre
Durée de cette pièce : 50 minutes sans entracte
J’adore ces 5 à 7 à la Bordée, un beau prétexte pour se rencontrer entre amis (es), prendre une consommation et une petite bouchée tout en écoutant une petite heure d’une pièce qui fait réfléchir.
Cette fois-ci, le Théâtre Kata en codiffusion avec La Bordée, nous offre un texte sur un sujet dont on parle peu: les femmes et l’alcool. On assiste à un monologue percutant et bouleversant d’une personne qui passe de l’alcoolisme à la sobriété.
Ariel Charest est très drôle malgré un sujet qui pourrait être lourd à aborder. Habillée, comme une jeune sur le party, elle s’ouvre à nous comme on se confie à son journal intime et nous révèle son histoire et pourquoi elle s’est mise à boire et ensuite pourquoi, elle a voulu se libérer de l’emprise de la boisson.
Un texte de Cristina Moscini mis en scène par Pascale Renaud-Hébert et joué par Ariel Charest
L’histoire
« S’aimer ben paquetée, c’est la « chronique d’une jeune femme qui a pris la fuite par la bouteille, pour devoir ensuite se libérer de ces libations marquantes », nous dit son autrice. C’est le journal d’une fille de party, de ses beuveries mémorables, mais aussi de ses lendemains de veille, de ses gueules de bois ainsi que de son passage vers la sobriété.
C’est à travers les aventures de bar de son personnage, l’enfilade des grosses brosses sales, qu’Ariel nous fait prendre conscience de ce qui peut nous mener vers la libération de l’emprise malsaine de l’alcool. »
Voici quelques réflexions et moments de sa vie
Adolescente, elle aimait bien faire le party. Elle buvait pour oublier ce qui ne vas pas, chasser la tristesse, engloutir la terreur, l’impuissance, se redonner confiance. Elle buvait pour qu’il se passe quelque chose, pour éviter les soucis, elle s’étourdissait dans l’ivresse, elle se considérait comme une utilisatrice récréationnelle. Elle était une invincible du foie, la preuve, c’est qu’elle ne gaspillait jamais ni sa boisson, ni les restants des autres.
« Les gars n’aiment pas les filles faciles, mais ne veulent pas qu’on les refusent » Sa pensée à l’époque : « Mieux vaut être guidoune que pas déniaisée ».
On se sert de la boisson pour être dans la gang, ne jamais être seule. Elle se servait de la boisson comme récompense ou punition.
On change de comportement lorsqu’on est pacqueté, c’est une fausse excuse de dire qu’on a fait ça parce qu’on était soul. Ça n’excuse rien. Les soulons, ça finit par être gossant. Ils perdent de leur superbe.
C’est la souffrance qui donne son deadline, pour arrêter de boire. On reprend peu à peu à confiance en la vie, notre motricité augmente, notre cœur devient plus léger.
Le théâtre Kata
Un théâtre qui met l’humain au premier plan. Il tente de remettre en question nos certitudes par l’autodérision.
La Bordée tient à remercier Québecor à titre de partenaire présentateur de la saison 22-23 et Hydro-Québec à titre de présentateur de la formule 5 à 7.
TEXTE : Cristina Moscini
MISE EN SCÈNE : Pascale Renaud-Hébert
ÉCLAIRAGES : Maude Groleau
DÉCOR ET COSTUMES : Ariel Charest et Pascale Renaud-Hébert
CONCEPTION SONORE : Vincent Roy
RÉGIE : Marie-Josée Godin
DISTRIBUTION : Ariel Charest
Pour réserver vos billets c’est ici : https://bit.ly/3TUqIt0