17 septembre au 11 octobre 2025 au Trident

Durée : 2 h 40 incluant un entracte

Le synopsis

Qui a tué Wellington, le chien de Mme Shears, la voisine singulière du quartier?
Christopher Boone, « quinze ans, trois mois et deux jours », décide seul de mener l’enquête.

Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s’est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu’on le touche, et trouve les autres êtres humains… déconcertants. Quand son père lui demande d’arrêter ses investigations, Christopher refuse d’obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l’univers qu’il s’est construit…

Je m’appelle Christopher John Francis Boone. Je connais le nom de tous les pays du monde et de toutes les capitales. Et aussi tous les nombres premiers jusqu’à 7507. […] Je ne raconte jamais de mensonges. Ma Mère disait que c’était parce que j’étais une bonne personne. Mais ce n’est pas parce que je suis une bonne personne. C’est parce que je ne suis pas capable de raconter des mensonges.

La proposition

La metteure en scène Marie-Josée Bastien adore la fiction. Profondément attirée par les spectacles chorals où le grandiose côtoie le sensible, elle distillera la pensée singulière de ce tendre garçon, interprété par Marianne Marceau. Ce texte émouvant et captivant incite à poser un regard nouveau sur la différence et notre capacité d’adaptation à celle-ci.

Mes impressions 

Marianne Marceau est EXTRAORDINAIRE dans son personnage de Christopher, un garçon très intelligent, mais probablement asperger faisant de la douance. On retrouve les symptômes de l’enfant au spectre de l’autiste : rigide dans ses idées, n’aimant pas être touché, se réfugiant sous une chaise ou une couverture et se berçant lorsque ça ne va pas. Wow!  Chapeau! Un rôle qui lui mériterait un prix. 

Les autres comédiens sont excellents également, mais Christopher est le centre de la pièce avec son enquête, un vrai colombo. 

La mise en scène avec les nombreux décors est d’une grande ingéniosité. Le parc avec ses carrés en miroir, le train, la boîte téléphonique, la chaise géante, les chorégraphies avec les valises, et la 2e partie qui se veut plus humoristique, on rit à plusieurs occasions, même si la mort du chien et la chicane des parents est plutôt dramatique. 

Dans cette pièce on retrouve une relation familiale toxique, et on peut comprendre qu’une personne neurodivergente, peut changer des choses dans un couple, on doit s’ouvrir davantage et comprendre la différence. 

Distribution

Érika Gagnon : Madame Shears et autres personnages

Linda Laplante : Madame Alexander et autres personnages

Marianne Marceau : Christopher

Gaïa Cherrat Naghshi : Siobhan

Jean-Michel Déry : Ed

Frédérique Bradet : Judy

Christian Michaud : Roger et autres personnages

Jonathan Gagnon : Révérend Peters et autres personnages

Élie St-Cyr : Le policier et autres personnages

Anne Painchaud : La voisine et autres personnages

Conception

Jeanne Skura : Assistance à la mise en scène

Élène Pearson : Scénographie

Églantine Mailly : Costumes

Nyco Desmeules : Éclairages

Vincent Roy : Musique

Harold Rhéaume : Mouvements

Julie Lahaye : Intervenante spécialisée

Texte de SIMON STEPHENS
Basé sur le roman de MARK HADDON

Traduction de MARYSE WARDA
Mise en scène de MARIE-JOSÉE BASTIEN

Cette pièce est présentée avec l’aimable autorisation de Warner Bros. Entertainment
Le bizarre incident du chien pendant la nuit est publié aux Éditions Robert Laffont

Crédit photos :  Lise Breton