Durée : 1 h 10 au Trident
Une pièce comme on en voit peu. Beaucoup de danse contemporaine, de théâtralité dans les expressions et les gestes et peu de mots. Comme on dit, une image vaut mille mots et ici le corps parle dans toute sa vulnérabilité.
Sur les murs, on peut apercevoir les ombres. Les comédiens danseurs sont habillés légèrement de couleurs terre tout comme l’immense drap qui sert de décor et d’accessoire tout à la fois. À la toute fin, on verra un phénomène de démembrement de corps pour qu’enfin commence une vie nouvelle. Autre décor : le cimetière des rejetés. Un grand trou dans la terre que l’on appelle l’entrepôt des morts.
Synopsis de la pièce
Dans cette adaptation franchement contemporaine, l’idéaliste Orphée fera tout pour libérer l’envoûtante Eurydice des dictats de notre monde, alors que tous deux se verront confrontés à des manières distinctes de voir et vivre l’amour.
Comme dans la version 100 fois racontée, Orphée, inconsolable, défie toutes les conventions et fonce, tête baissée, dans le royaume des Enfers pour tenter de ramener sa bien-aimée Eurydice dans le monde des vivants.
Cette pièce écrite par Isabelle Hubert, puis mise en scène par Alan Lake et Frédérique Bradet, prend également vie à travers les chorégraphies d’Alan Lake.
Le langage gestuel, les sensations du mouvement sont extraordinaires. On ressent leur souffrance et leur source de tourment.
Distribution
Charles Roberge, Eva Saida, Josiane Bernier, Gabriel Cloutier Tremblay, Victoria Côté, Geneviève Duong, Laurent Fecteau-Nadeau, Alan Lake, Odile-Amélie Peters, Harold Rhéaume, Esther Rousseau-Morin, Jo Trozzo-Mounet
Équipe de conception
Texte – Isabelle Hubert
Mise en scène – Frédérique Bradet et Alan Lake
Assistance à la mise en scène – Mélissa Bouchard
Chorégraphie – Alan Lake
Scénographie – Vano Hotton
Costumes – Danielle Boutin
Accessoires – Jeanne Lapierre
Éclairage – Keven Dubois
Musique – Antoine Berthiaume
Maquillage – Vanessa Cadrin
Conseillère aux mouvements – Ève Rousseau-Cyr
Danseuse apprentie – Rachel Amozigh
Dramaturge – Sasha Dion
En coproduction avec Alan Lake Factori(e). En collaboration avec La Rotonde.
Discussion du vendredi soir.
À la fin du spectacle, nous avons eu la chance d’entendre les questions des spectateurs et les réponses des créateurs. On a su que le processus de création a débuté par la danse. Pour ce qui est du décor, il n’y avait aucun plan établi, etc
Crédit photos : Lise Breton