S’il y a une comédie dramatique à ne pas manquer pour son humanité, sa finesse d’esprit, sa sensibilité et pour les amitiés qui se font et se défont lorsqu’on ne s’y attend pas, c’est bien le film québécois de Louise Archambault : « Le temps d’un été ».

Durée : 127 minutes

Scénario de Marie Vien

Les excellents interprètes : 

Patrice Robitaille (dans le rôle du curé), 

Élise Guilbault (une ancienne sœur), 

Guy Nadon : incomparable dans son rôle d’ancien avocat, devenu itinérant et récitant des poèmes, 

Martin Dubreuil, un gars colérique brisé d’Afghanistan, 

Louise Turcot, une veuve esseulée, 

Sébastien Ricard, un ancien ami d’enfance du curé, 

Pierre Verville, un mourant, 

Marc-André Leclair, l’ange-gardien de Pierre Verville ayant fui son milieu à cause de son identité sexuelle.

Cedric Keka shako, réfugié du Congo

Justin Leyrolles-Bouchard, a vécu d’un foyer d’accueil à un autre…

Oceane Kitura Bohémier-Tootou, une inuite qui est tombé enceinte et se retrouve seule

Synopsis

Depuis plus de 25 ans, Marc Côté, aumônier de rue et curé de paroisse, vit avec les pauvres et les itinérants. Aujourd’hui, Marc est un homme usé. Épuisé de tenir à bout de bras son église qui sert de refuge, stressé par les comptes qu’il n’arrive plus à payer, Marc doit se rendre à l’évidence : il devra fermer le lieu. Comme un appel de la Providence, il hérite d’une propriété dans le Bas-du-Fleuve et décide d’y emmener avec lui une bande de sans-abri, des hommes et des femmes qui, tout comme lui, ont besoin de vacances…

Les paysages de la Gaspésie sont magnifiques.  Les vacances sera un baume pour plusieurs et certains trouveront une solution à leur problème, d’autres non, mais ce film nous laisse une belle réflexion sur les gens itinérants et les aidants naturels sans le jugement.