Il y a environ trente ans, la collection frissons, arrivait sur nos tablettes de librairies. Ce fut un succès instantané auprès des jeunes adolescents et adolescentes. J’ai lu quelques romans de cette collection comme la gardienne 1, la gardienne 2, la gardienne 3 et l’album souvenir, pour ne nommer que ceux-là. Puis, ce fut une accalmie. Il y a quelques années, les éditions Héritage ont décidé de remettre au goût du jour, cette collection de peur pour les adolescents. Ils ont réédité quelques titres de la première série et en ont créé une toute nouvelle, à saveur québécoise. C’est ainsi que j’ai découvert la collection Frissons de poche. Cette collection renferme beaucoup de roman de peur à saveur du Québec, avec des auteurs et auteures du Québec. Pour cet article, je vous parlerai du roman de Stéphanie Gervais : Le village.

Le roman raconte l’histoire d’Alexis, un jeune homme de dix-huit ans, qui accompagne Gabrielle, dix-sept ans, lors d’une sortie de camping, au site du Village fantôme. Comme l’histoire se passe au Saguenay, on peut supposer que c’est Val-Jalbert qu’il est question. Gabrielle n’a pas tout dit à sa mère. Elle n’a pas tout dit à Alexis. Voilà qu’Alexis est entraîné par Gabrielle, en dehors des limites du camping. Pourquoi? Des bruits menaçants se font entendre. Les affaires de Gabrielle et d’Alexis disparaissent. Qui leur en veut ? S’en sortiront-ils vivant ? Que cache Gabrielle, à Alexis ?

La nostalgie est payante, ces dernières années. On l’a vu avec les séries télés et les films. J’avais des doutes à propos de cette relance de la collection frissons. Est-ce que cela va être bon ? De plus, une collection frissons « sang pour sang québécois ». Des auteur(e)s du Québec qui écrivent des romans de peur pour adolescents. Vont-ils être à la hauteur de R.L.Stine et autres auteurs américains?

Si je prends le roman de Stéphanie Gervais, Le village, c’est étrangement réussi. On sent l’atmosphère de peur des personnages adolescents. Ils sont crédibles et on pourrait très bien penser que l’histoire a véritablement eu lieu. Le gros problème, c’est que plusieurs personnages auraient pu être un peu plus approfondis. On veut tellement arriver rapidement à faire peur au lecteur, que l’on oublie très souvent la psychologie des personnages.

Malgré tout, le roman de Stéphanie Gervais arrive à nous donner la nostalgie de la première mouture de la collection frissons. On embarque très facilement dans l’histoire. Ce qui est important, en lisant le roman, c’est d’avoir la frousse.

Pour les adolescent(e)s qui aiment lire et qui veulent avoir la frousse, c’est un roman que je leur recommande, en plus d’avoir une auteure et une histoire se passant au Québec.

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