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Salut final-Amelie-Laprise-Marjorie-Fiset-Photo-@Lise Breton-

Les Açores, dès l’entrée en salle, le décor de Dominique Giguère nous éblouit tellement c’est énorme et lumineux dans la petite salle du Studio Marc Doré.

S’amène ensuite la musicienne Marjorie Fiset qui prend place à l’orgue nous permettant d’entrer dans le mystère de la pièce qu’on s’apprête à découvrir et à suivre avec intérêt.

Mention spéciale à l’interprète et auteure de la pièce : Amélie Laprise qu’on écoute religieusement, qui se déplace avec aisance et qui livre son récit avec justesse et fougue. Lorraine Côté, metteure en scène utilise bien tout l’espace par les déplacements de la comédienne et la manipulation des objets pour appuyer les propos du récit. L’éclairage et les vidéos de Keven Dubois complètent parfaitement toute l’histoire racontée.

Marjorie Fiset à l’orgue Photo @Lise Breton

L’histoire des Açores s’inspire directement de celle de l’autrice. Avec ce projet d’écriture, qu’elle porte depuis près de dix ans, elle retrace, avec vulnérabilité et honnêteté, les événements ayant mené à son diagnostic de trouble de la personnalité limite, afin de déstigmatiser cette réalité et de mieux la faire comprendre. Il s’agit donc d’un récit initiatique, mais aussi d’un texte fondateur pour elle en tant qu’autrice.

RÉSUMÉ

Un road trip intime, entre les Appalaches et ses défis intérieurs, peines d’amour, confidences et lendemains flous. Une création drôle, tendre et profondément humaine, qui nous invite à regarder au-delà des paysages. Musique live, théâtre d’objets, théâtre d’ombres

Est-ce que chaque histoire mérite d’être racontée ? Mélodie St-Laurent croit viscéralement que la sienne fait partie de celles qui n’intéressent personne –surtout les années chaotiques de sa vingtaine, déchirée entre un père colérique et une mère soumise, entre une liaison amoureuse avec un homme marié à Paris et une relation conflictuelle qui l’amène jusqu’à New York. Surtout que, entre ses moments d’extase et de détresse (ses « hosties de montagnes russes appalachiennes », comme elle les appelle), Mélodie est habitée par un vide immense.

Les Açores utilise la poésie des mots et des objets pour brosser le portrait intime et cruellement universel de la naissance de l’amour-propre, de la formation de l’identité et du parcours parfois cahoteux, mais salutaire, vers l’acceptation de soi.

À voir au Théâtre Périscope du 14 Octobre au 1er Novembre

En somme, une pièce à voir car l’autrice a eu raison de nous la raconter !

Durée : 1 h 35 minutes

UNE CRÉATION DE LA TRÂLÉE

ÉQUIPE

Texte Amélie Laprise

Mise en scène
 Lorraine Côté

Interprétation Amélie Laprise & Marjorie Fiset

Musique originale Marjorie Fiset

Décors & Costumes Dominique Giguère

Fabrication des décors Hugues Bernatchez

Assistance costumes Laurie Carrier

Aide au décor Geneviève Bournival

Éclairages & Vidéo Keven Dubois

Accessoires Marianne Lebel

Assistance à la mise en scène & Régie Mélissa Bouchard

Conseils dramaturgiques Edwige Morin

Direction de production & Direction technique Anne Plamondon

DISTRIBUTION

Amélie Laprise Mélodie St-Laurent

Marjorie Fiset Musicienne en direct

Crédit photos @Lise Breton