Texte DUNCAN MACMILLAN
Traduction DAVID LAURIN
Mise en scène OLIVIER ARTEAU
En coproduction avec DUCEPPE
Après un succès retentissant à l’automne dernier chez DUCEPPE (Montréal), Les gens, les lieux, les choses arrive au Trident pour commencer l’année 2025!
Mettant en vedette la comédienne Anne-Élisabeth Bossé, cette critique acerbe de la société où la dépendance répond au chaos ambiant rassemble le duo Olivier Arteau et Fabien Piché, qui se retrouve pour faire pulser les corps et établir un parallèle puissant entre les codes du théâtre et la réhabilitation. Si la consommation est un choix, la dépendance n’en est pas une. Et le regard posé sur les personnages du spectacle est ici bienveillant et invite dans cet espace de pardon et de rédemption qu’est le centre de désintoxication.
On a tous et toutes un lien avec la dépendance, qu’elle soit affective, sexuelle, aux écrans, au jeu, à l’alcool ou aux psychotropes. Il y a là, dans ces gestes automatiques, une part de notre vérité qui s’exprime. Parfois contre notre gré, parfois pour étendre notre personnalité ou simplement pour gérer une émotion difficile.
N’y a-t-il pas une part d’authenticité pure à l’intersection de notre dépendance et de l’état émotif qui la fait naître? Ne serait-on pas accros au fait d’être au plus près de nous-mêmes?
Olivier Arteau, metteur en scène
Anne-Élisabeth Bossé : un retour au théâtre, sans vertige
Si Anne-Élisabeth Bossé avait retrouvé la scène avec un one woman show, elle n’avait pas renoué avec le plaisir de raconter une histoire entourée d’autres partenaires et devant un quatrième mur depuis 2019. C’est toutefois d’un pas assuré qu’elle a sauté dans le projet!
Quand Olivier m’a proposé le rôle, j’avais tellement soif de théâtre! […] La hâte vraiment a pris le dessus sur le doute. J’ai réglé de gros problèmes d’anxiété dans les dernières années et j’avais hâte de réattaquer le théâtre dans l’état dans lequel je suis présentement. Je me sens plus mature, je me sens plus femme, plus forte. Il n’y avait aucune raison de ne pas foncer.
Anne-Élisabeth Bossé, interprète d’Emma
Je n’ai pas du tout été dans le doute ou dans la névrose, ni dans la remise en question éternelle. J’étais dans ma ligne. Je suis très fière du spectacle et je n’ai aucun problème à le défendre. Je dis à tout le monde « Viens voir ça!».
Anne-Élisabeth Bossé, interprète d’Emma
Photos en répétition
Reprendre un spectacle après une pause de quelques mois
« Vibrant et prenant! »
Patricia Belzil, Revue JEU
« Le texte est captivant, la mise en scène dynamique, rythmée, divertissante.
[…] Je n’ai vraiment pas vu le temps passer! »
Nathalie Petrowski, ICI Première
« C’est une superbe réussite!
On est complètement captif pendant toute la proposition! »
Claudia Hébert, ICI Première
Ce ne sont que quelques exemples des critiques récoltées lors de la grande première du spectacle à DUCEPPE, à l’automne dernier. Comment reprend-on la scène après un tel succès?
Je pense que ça sera différent cette fois. Ça va être encore meilleur, je pense! […]
À l’automne, je me sentais comme un lion en cage, j’avais juste hâte de présenter le spectacle. Là, je me sens en maîtrise. Je me sens prête à aller retrouver tout ça, puis peut-être même encore plus en profondeur cette fois. Si ça se trouve, il y a quelque chose qui s’est encore plus déposé. Je me sens entière.Anne-Élisabeth Bossé, interprète d’Emma
Quand la lumière devient un personnage à part entière
Les éclairages jouent un rôle très important dans tous les spectacles, tant dans les ambiances générales que dans le propos, parfois. Toutefois, dans Les gens, les lieux, les choses, ils le deviennent encore plus en témoignant non seulement de l’état d’un lieu, mais aussi des personnages qui l’habitent.
Chaque lieu a sa couleur. Par exemple, la chambre a un peu de lilas, de pourpre, quelque chose de plus intime, de plus chaleureux, mais qui reste aussi froid. La salle d’accueil, elle, est très blanche, parce que c’est le début, tout est neutre, rien n’est teinté encore. En thérapie, la couleur est un peu plus chaude et dans le bureau de la docteure, on est, comme dans les hôpitaux en général, plus près du vert.
Keven Dubois, concepteur d’éclairages
On a aussi réfléchi la lumière de manière à ce qu’aucun dispositif d’éclairage ne soit visible, en-tout-cas, pas dans la première partie du spectacle. Comme si, dans la première partie, beaucoup de choses demeurent cachées et dans la deuxième, tout est mis à nu. C’est très lié au personnage d’Emma qui, au départ, ne veut rien creuser. Plus elle entrera dans son cheminement, plus la lumière sera nette, crue.
Keven Dubois, concepteur d’éclairages
Crédit photos : Danny Taillon
Billetterie : https://am.ticketmaster.com/letrident/fr-ca/buy?id=Nzcx
Théâtre du Trident
Grand Théâtre de Québec
269, boul. René-Lévesque Est,
Québec (QC) G1R 2B3
Du lundi au jeudi :
9h à 12h et 13h30 à 16h30