Marisa Monte étudie le chant, le piano et la batterie durant son enfance.
Marisa Monte connaissait déjà un grand succès auprès du public et de la
critique avant d’enregistrer son premier album, Marisa Monte, en 1989.
Marisa Monte a vendu plus de 9 millions de disques au Brésil et dans le
monde.
Elle est considérée par la revue Rolling Stone Brasil, comme l’une des principales artistes mondiales et comme la principale chanteuse brésilienne.
Le 4 juillet dernier, elle chantait au Théâtre Maisonneuve. Le concert fait partie de la
programmation de Rio Grande pour le Festival de Jazz. Suis-je à Montréal ou à Rio me demandais-je hier en entrant dans le théâtre.
La belle salle est remplie de brésiliens avec quelques québécois, ça bourdonne autour de moi, on l’attend tous : Maria Monte!
Rommel en première partie nous réchauffe avec un ensemble de musiques rythmées, dédiées à tous les peuples indigènes, au Brésil mais aussi ici, chez nous. Mélangeant des éléments de la musique brésilienne populaire avec de l’afro-reggae, du funk et du jazz, Rommel respire et transpire une musique authentique et optimiste.
Après une courte pause, le moment est venu : dans une belle robe scintillante, entourée de ses musiciens et accompagnée de projections imaginatives, Marisa ouvre la soirée, d’abord a cappella puis avec le groupe.
Outre les chansons du nouvel album, Portas, on entend les plus grands succès de la carrière de l’auteure-compositrice-interprète, s’étendant sur plus de trois décennies. Une soirée avec ses plus grands succès, joyeusement chantés par le public.
Pour présenter son nouveau spectacle pour la première fois au Canada, Marisa Monte était accompagnée sur scène par Dadi (basse, clavier et guitare), Davi Moraes (guitares), Pupillo (batterie), Pretinho da Serrinha (percussions, cavaquinho et voix), Chico Brown (clavier, guitare, basse et voix), Antonio Neves (trombone, adaptations et arrangements pour cuivres), Eduardo Santanna (trompette et bugle) et Lessa (flûte et sax).
Son premier grand succès, Bem que Se Quis appartient à ce premier disque éclectique et elle chantais a capella hier comme “encore’!
Quel régal d’avoir pu voir cette légende brésilienne!
Crédit photos: Frédérique Ménard-Aubin