Depuis plus de trente ans, Les aiguilles et l’opium de Robert Lepage a fait du chemin depuis 1991 et a connu son ROBERT d’abord personnifié par Robert Lepage ensuite par Marc Labrèche pour nous le ramener avec Olivier Normand qui le reprend enfin à Québec pour la première fois au Le Diamant et qui sera à l’affiche pour 10 représentations du 4 au 14 avril 2024
Olivier Normand est fier et heureux de pouvoir reprendre la pièce ici à Québec devant parents et amis après avoir rencontrer les spectateurs de la France, des États Unis, San-Francisco , de la Roumanie, la Russie , la France et l’Angleterre. La pandémie avait joué les trouble-fête forçant l’annulation de la pièce pour un retour à Québec de la pièce.
Le spectacle produit par EX MACHINA nous entraîne dans une proposition scénique extraordinaire avec des jeux d’éclairage et de projections et où on retrouve le comédien dans un cube géant, attaché à un harnais pendant 95 minutes, le cube ouvert sur trois faces et incliné vers la foule, qui semble flotter au-dessus de la scène en pivotant sur lui-même. On reconnait bien ici toute l’ingéniosité de Robert Lepage et la souplesse d’Olivier Normand et du saxophoniste Wellesley Robertson lll personnifiant Miles Davis. De la haute voltige théâtrale!
SYNOPSIS
Les aiguilles et l’opium raconte la peine d’amour d’un Québécois de passage à Paris pour faire la narration d’un documentaire sur le passage du musicien de jazz Miles Davis dans la capitale de la France en 1949. Quarante ans plus tard, Hôtel de La Louisiane, à Paris, un Québécois esseulé tente d’oublier son ex. Ses tourments affectifs trouvent de lointains échos dans la dépendance de Cocteau à l’opium et dans celle de Davis à l’héroïne. S’amorce un spectaculaire sevrage où les mots du prince des poètes et les notes bleutées du jazzman accompagnent un saut dans le vide : celui d’un homme désespéré qui plonge en lui-même pour s’arracher à la douleur, et se libérer de la dépendance amoureuse.
Les Aiguilles et l’Opium est une méditation sur l’art, l’amour et la dépendance, un collage de moments où le temps et la force gravitationnelle semblent suspendus, une immersion dans une toile d’Escher sans haut ni bas, un numéro d’illusionnisme aussi fascinant qu’étrange.
Olivier Normand nous a livré ses répliques dans un patois québécois avec des références québécoises qui interpelle le public de Québec. Son jeu d’acteur est impressionnant, son timbre de voix est remarquable et chaque mot prend bien tout son sens devant un public conquis lui témoignant toute son appréciation avec de chaleureux applaudissements et un standing ovation
À voir, à voir jusqu’au 14 avril 2024 au Le Diamant Québec
Crédit photo @Tristram Kenton et @Lise Breton
Crédits
Distribution / Olivier Normand, Wellesley Robertson lll
CRÉDITS
- Texte et mise en scène Robert Lepage
- Assistance à la mise en scène Normand Bissonnette
- Scénographie Carl Fillion
- Conception des accessoires Claudia Gendreau
- Musique et conception sonore Jean-Sébastien Côté
- Conception des éclairages Bruno Matte
- Conception des costumes François St-Aubin
- Conception des images Lionel Arnould
- Les aiguilles et l’opium