Qui peut résister à revoir sur scène Marie Carmen en spectacle solo? Ses fans étaient de nouveau au rendez-vous ce 22 mai 2025 lors d’une supplémentaire au Grand-Théâtre de Québec .
Au milieu d’une scène épurée avec un tabouret pivotant, un plateau rond , un fauteuil , cinq lampadaires suspendus , il n’en faut pas plus pour voir et entendre l’artiste vêtue de noir pour habiter cette scène avec son aura , son magnétisme et surtout avec sa voix envoûtante
22 Mai 2025 Galerie Photos @Lise Breton Marie Carmen Perles cachées au GTQ https://www.flickr.com/photos/48796411@N07/albums/72177720326311134
Joe Bocan par sa mise en scène a réussi à mettre de l’avant l’artiste et ses mélodies. L’interprète de J’ai l’blues de vous a repris plusieurs de ses succès L’Ombre et la lumière qu’elle a chanté avec son public, et ses autres succès : T’oublier,, L’aigle noir, tous des succès indémodables dans de magnifiques nouveaux arrangements sous la direction musicale de Nadine Turbide qui est aussi pianiste et accordéoniste . On redécouvre, entre autres, Prince du ciel et La mauvaise herbe, à travers la magie du multi- instrumentiste Tommy Gauthier (violon, mandoline, guitare, percussions). Le bassiste et guitarise Daniel Volj et le guitariste Jean-Claude Marsan.
C’est toujours un plaisir d’entendre Marie Carmen se raconter avec une certaine auto-dérision, et assumant complètement ses 65 ans et nous rappelant son engagement humanitaire au Pérou, dans les années 2000 qui donne prétexte à chanter en espagnol Gracias a la vida, de la Chilienne Violeta Parra.
Un autre morceau qui lui colle à la peau: M’envoyer des fleurs, une ode à l’estime de soi de la Française Sandrine Kiberlain.
Toujours très théâtrale, elle nous offre Déshabillez-moi, un classique de Juliette Gréco.
Puis, l’accordéoniste Nadine Turbide vient jouer Libertad, une célèbre pièce instrumentale du compositeur argentin Astor Piazzolla, le temps d’un changement de costume et Marie Carmen nous revient avec Le Tango de l’amour et de la mort (Starmania), dans une autre robe noire mais plus courte et arborant des plumes.
Après un medley incluant T’oublier et J’ai l’blues de vous , l’artiste nous étonne une fois de plus avec son interprétation très personnelle de La nuit je mens d’Alain Bashung.
Évidemment, elle n’allait pas nous quitter et on l’attendait L’Aigle noir de Barbara, au grand bonheur du public qui la chante de bon coeur avec elle et entraîne son monde avec Somewhere over the rainbow qui lui vaudra des ovations debout et bien méritées.
Tout au long de la soirée Marie Carmen nous a offert son collier de «perles cachées» tout en douceur avec plein d’amour. Merci pour cette soirée inoubliable!
Crédit photos @Lise Breton
NB / On pourra revoir Marie Carmen sur la scène du Grand Théâtre dans le rôle de Rose Ouimet dans le spectacle Les Belles-Sœurs symphonique présenté les 28-29-30 août 2025