Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, le monarque poète

Son 2^e spectacle : Enfant du siècle représente très bien ce gars qui ne rentre dans aucune case. Ce pince-sans-rire a le don de nous étonner. Il va partout où on ne l’attend pas. Unique et original, il oscille entre le personnage d’un gars de la haute classe toujours bien habillé avec des connaissances peu communes pour sa génération et en même temps, il est très naturel, on est charmé(e) par sa différence, par ses numéros hilarants et brillants.

À son entrée sur scène, sur la chanson « Sous aucun prétexte » on fait wow! Il est habillé en tuxedo entouré de roses au sol. Il a vraiment l’allure de « retour vers le passé », il se fait séduisant, envoûtant, on s’est vraiment trompé d’époque! Il chante même en hébreu, ce qui s’avère assez surprenant.

Il demande aux gens s’ils sont venus pour un DIVERTISSEMENT et l’air ambigü, il nous lit la définition du mot divertissement du dictionnaire…

Philippe-Audrey ratisse large sur ses connaissances. Il fait référence à Alfred de Musset, Blaise Pascal, etc. mais il aborde différents sujets de la culture populaire comme Star Académie, les Olympiques d’hiver, Harry Potter, des Régates de Valleyfield, de Paris, des Parisiens, des restaurants Cora, de l’humeur matinale de Paul Arcand, contrairement à Gino Chouinard toujours de bonne humeur, et de ce qui l’enrage : Le gars qui se promène en unicycle à Montréal.

Il nous parle de sa différence, de l’intimidation, « d’homme de peu de mots », ce qui n’est pas son cas. Il dit, qu’il a de la difficulté avec le non-verbal et ne comprend pas les émojis. Pendant la pandémie, il a fait des tests de personnalité et il a découvert qu’il souffre de « Douance ». Il explique la douance en disant qu’à 5 ans, il pouvait apprendre un poème du premier coup. (Assez intelligent pour apprendre plein de choses, mais pas assez pour savoir que tout le monde s’en fou).

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Comme il le dit en spectacle, il a grandi avec des parents très intellectuels, et il se sentait souvent à part des autres enfants de son âge. « À la maison, ça ne flashait pas beaucoup les lumières ! », dit-il, par rapport à la populaire émission des années 1990 de Jean-Marc Parent.

À propos de Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal et de l’École Nationale de l’Humour, Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques divertit les québécois à la radio, dans la presse, sur le grand et le petit écran, et bien entendu sur scène.