Que faire des récits des personnes aînées, de leur vécu et de leur douce disparition qui, invariablement, annonce la nôtre?

La pièce de résistance 
 

Isle-aux-Coudres.

De l’aube au crépuscule, Marie guette la lumière. Éloi raconte encore et encore ses exploits en mer. Leur petit-fils, Benoît, s’acharne à peindre des toiles abstraites de son île.

Étudiante en littérature, Léa fait irruption parmi elle et eux. Elle vient sur l’île pour écrire, mais le fleuve, les conifères rabougris et le vent incessant la paralysent. D’autant plus que son amoureuse, partie en Islande pour un stage de géologie, ne donne aucun signe de vie.

Dans une langue poétique et incarnée, Que les beaux jours sont courts évoque l’importance et la difficulté d’appartenir à un lieu, à une culture, à un héritage.

Pourquoi vous devez voir ce spectacle ? 

  • Pour vous laisser porter par le vent, la brume et les légendes de l’Isle-aux-Coudres
  • Pour découvrir la plume de l’autrice émergente Marie-Ève Lussier-Gariépy
  • Pour apprécier les performances remarquables de deux générations d’interprètes
  • Pour découvrir la toute première composition musicale pour le théâtre de Philémon Cimon

La talentueuse équipe de création :

Production : La bouche _ La machine

Texte : Marie-Ève Lussier-Gariépy

Mise en scène: Odile Gagné-Roy

Assistance à la mise en scène :  Maureen Roberge

Conception : Philémon CimonKeven DuboisMarianne LebelYves Dubois et Émily Wahlman

Régie : David Boily

Direction d’intimité : Maude Boutin St-Pierre

Direction de production et direction technique : Anne Plamondon

Œil extérieur : Marianne Marceau

Interprétation : Eudore BelzileMaude LafondLinda Laplante et Hugo Pires

La bouche _ La machine

La bouche _ La machine réunit Odile Gagné-Roy, Marie-Ève Lussier-Gariépy et Maureen Roberge, trois créatrices fascinées par le noyau d’ordre et de chaos qui habite chaque être humain. Elles rêvent d’un théâtre issu du mélange entre le vivant et le technique; entre l’incalculable et le précis, l’éphémère et l’archivable. Ensemble, elles s’interrogent sur ce qui compose les êtres; entre le legs familial, l’environnement culturel et social, le territoire, l’instinct et l’inconscient, qu’est-ce qui forge un être humain? Elles souhaitent entrer en dialogue avec celles et ceux qui les ont précédées pour se demander ce qu’elles veulent garder de leur héritage, et ce qu’elles souhaitent transformer. 

Après l’audacieux et percutant ALBANE, cette deuxième production de La bouche _ La machine propose une immersion dans la brume, le vent et les légendes de l’Isle-aux-Coudres. Dans un univers aux accents tchekhoviens, les générations s’effleurent et se heurtent, étourdies par un temps qui s’étire, mais qui s’écoule pourtant, minute après minute, vers les secrets du large.

Vendredi-causerie

Après la représentation du vendredi 9 mai, le public est invité à prendre part à une discussion avec les artistes. Pour l’occasion, Catherine Blanchet, artiste en arts visuels, se joindra à la discussion, question d’approfondir les thématiques abordées.