Sur la photo : Maude Lafond, Linda Laplante, Eudore Belzile, Hugo Pires

Dates : 6 mai au 17 mai

Durée : 1 h 50

L’histoire
 

La pièce se déroule à l’Isle-aux-Coudres dans une maison vieillotte, mais confortable. 

Dans cette maison, il y a Éloi, un vieil homme, pris du cœur, qui aime raconter ses exploits en mer; Marie, sa femme, qui tricote en regardant toujours par la fenêtre, leur petit-fils, Benoît, qui s’acharne à peindre des toiles abstraites de son île, et Léa, une étudiante en littérature qui fait irruption parmi eux pour trouver l’inspiration.

En gros la pièce Que les beaux jours sont courts évoque l’importance et la difficulté d’appartenir à un lieu, à une culture, à un héritage.

Mes impressions

Une pièce qui fait réfléchir sur le vieillissement, la déception parfois de ne pas avoir de relève pour continuer ce qu’on faisait comme métier.  Il y a aussi l’incompréhension entre les générations sur l’art.  

Des jeunes qui craignent la solitude et qui n’osent pas partir, car ils sont trop confortables, même s’ils se font critiquer ou reçoivent régulièrement des leçons de morale. 

Une pièce qui se déroule comme un long fleuve tranquille avec des moments de criage du père qui est frustré que les choses ne se passent pas à sa façon.   Beaucoup de non-dits, le mari et la femme se sont apprivoisés avec les années. À la fin l’étudiante n’attendra plus après une conjointe qui ne reviendra peut-être jamais.  Et le neveu quitte enfin son nid confortable pour une meilleure inspiration ailleurs. 

Pourquoi vous devez voir ce spectacle ? 

  • Pour vous laisser porter par les légendes de l’Isle-aux-Coudres
  • Pour découvrir la plume de l’autrice émergente Marie-Ève Lussier-Gariépy
  • Pour apprécier les performances remarquables de deux générations d’interprètes
  • Pour découvrir la toute première composition musicale pour le théâtre de Philémon Cimon

.        Pour voir le décor inusité où tout semble penché

.        Pour entendre les vents, les marées et les tonnerres et aussi pour voir les éclairs. 

La talentueuse équipe de création :

Production : LA BOUCHE _ LA MACHINE 

Texte : MARIE-ÈVE LUSSIER-GARIÉPY 

Mise en scène : ODILE GAGNÉ-ROY 

Assistance à la mise en scène : MAUREEN ROBERGE 

Lumière : KEVEN DUBOIS 

Scénographie : MARIANNE LEBEL 

Composition musicale : PHILÉMON CIMON 

Son : YVES DUBOIS

Conception costumes : ÉMILY WAHLMAN 

Régie : DAVID BOILY 

Direction d’intimité : MAUDE BOUTIN ST-PIERRE 

Direction de production et direction technique : ANNE PLAMONDON 

Œil extérieur : MARIANNE MARCEAU 

Interprétation : EUDORE BELZILE, MAUDE LAFOND, LINDA LAPLANTE, HUGO PIRES

La bouche _ La machine

La bouche _ La machine réunit Odile Gagné-Roy, Marie-Ève Lussier-Gariépy et Maureen Roberge, trois créatrices fascinées par le noyau d’ordre et de chaos qui habite chaque être humain. Elles rêvent d’un théâtre issu du mélange entre le vivant et le technique; entre l’incalculable et le précis, l’éphémère et l’archivable. Ensemble, elles s’interrogent sur ce qui compose les êtres; entre le legs familial, l’environnement culturel et social, le territoire, l’instinct et l’inconscient, qu’est-ce qui forge un être humain? Elles souhaitent entrer en dialogue avec celles et ceux qui les ont précédées pour se demander ce qu’elles veulent garder de leur héritage, et ce qu’elles souhaitent transformer. 

Après l’audacieux et percutant ALBANE, cette deuxième production de La bouche _ La machine propose une immersion dans la brume, le vent et les légendes de l’Isle-aux-Coudres. Dans un univers aux accents tchekhoviens, les générations s’effleurent et se heurtent, étourdies par un temps qui s’étire, mais qui s’écoule pourtant, minute après minute, vers les secrets du large.

Vendredi-causerie

Après la représentation du vendredi 9 mai, le public est invité à prendre part à une discussion avec les artistes. Pour l’occasion, Catherine Blanchet, artiste en arts visuels, se joindra à la discussion, question d’approfondir les thématiques abordées

Crédit photos : Lise Breton

Affiche : Marilou Bois