Clemens Schuldt et les musiciens de l’Orchestre accueillent, pour ouvrir majestueusement cette nouvelle saison, deux grandes pointures de la scène musicale internationale du piano et du violoncelle : le montréalais Bruce Liu et Jean-Guihen Queyras. Alors que Liu est connu pour avoir remporté le premier prix au 18e Concours international de piano Frédéric-Chopin de Pologne, Queyras l’est pour son approche interprétative, inspirée de sa collaboration avec Pierre Boulez, toujours à la recherche constante de l’harmonie entre le compositeur, l’artiste et le public. Jean-Guihen Queyras sera aussi, pour cette saison, artiste associé à l’Orchestre symphonique de Québec.
LA « PATHÉTIQUE » DE TCHAÏKOVSKI
Pour le concert d’ouverture, Clemens Schuldt a choisi d’inviter le jeune pianiste « au jeu d’une beauté époustouflante », pour interpréter le plus populaire des concertos pour piano de la période post-romantique : le Troisième concerto de Prokofiev. Une partition virtuose, mais surtout une œuvre lyrique éclatante et brillante. Suivra la symphonie Pathétique. Tchaïkovski souhaitait traduire dans cette partition les aspects les plus secrets de sa propre vie, en particulier ceux liés à son homosexualité, le grand drame de son existence. Une œuvre à la fois douloureuse et élégante, contrastant avec la première œuvre au programme du concert l’Ouverture Carnaval de Dvořák qui dépeint le tumulte joyeux d’un carnaval festif et sa foule bruyante.
LA « PATHÉTIQUE » DE TCHAÏKOVSKI
Mercredi / 18 septembre 2024 / 20 h
Jeudi / 19 septembre 2024 / 10 h 30
Grand Théâtre de Québec
Clemens Schuldt, chef
Bruce Liu, piano
Dvořák Ouverture Carnaval
Prokofiev Concerto pour piano n° 3
Tchaïkovski Symphonie n° 6 « Pathétique »
QUEYRAS ET SCHULDT : RENCONTRE AU SOMMET
Jean Guihen Queyras, s’attaque à l’une des pierres angulaires du répertoire pour violoncelle, le Concerto en si mineur, œuvre mélancolique s’il en est, mais surtout œuvre remarquable par son équilibre entre le soliste et l’orchestre. Un morceau d’anthologie qui couronnera la carrière de Dvořák avec virtuosité… lui qui avait pourtant dit quelques années plus tôt, en parlant du violoncelle : « c’est un bel instrument, mais sa place est dans un orchestre ou en musique de chambre. Comme soliste, il est insuffisant ». En deuxième partie du concert, La mer de Debussy, qu’il décrira par ces mots : « J’étais promis à la belle carrière de marin, mais seuls les hasards de l’existence m’ont fait bifurquer. Néanmoins j’ai conservé une passion sincère pour la mer, pour Elle ». Une mer qu’il dépeint avec génie dans ces esquisses symphoniques. Debussy signe avec ce chef-d’œuvre, un véritable poème de l’immanence. Le concert s’ouvrira sur l’Intermezzo extrait de l’opéra Notre-Dame de Schmidt au lyrisme séduisant sur fond de couleurs hongroises.
QUEYRAS ET SCHULDT : RENCONTRE AU SOMMET
Notre artiste associé affronte l’Everest du répertoire pour violoncelle
Jeudi / 26 septembre 2024 / 19 h 30
Grand Théâtre de Québec
Clemens Schuldt, chef
Jean-Guihen Queyras, artiste associé et violoncelle
Schmidt Intermezzo extrait de l’opéra Notre-Dame
Dvořák Concerto pour violoncelle
Debussy La Mer