À noter que le vernissage de l’ensemble des expositions pour le grand public aura lieu le 13 février, à compter de 17h.
Jeudi le 13 février, les médias étaient invités à expérimenter en primeur les trois expositions signatures propulsées par Recto-Verso et présentées à Méduse (hall, studio d’Essai, salle multi), en plus d’échanger avec les artistes et les organisateurs sur place.
Wow! Quelle expérience!
Une belle découverte. Je vous recommande d’y aller et d’emmener vos enfants aussi. Ils seront ravis d’essayer le jeu « Jean dit » électronique, la civière gravitationnelle, et tirer une carte de tarot pour voir visuellement ce qu’il en résultera.
Simon Says – Matthew Biederman / premier prototype
Hall de Méduse/ du 13 au 23 février
Dimanche au mercredi 11 h à 18 h
Jeudi au samedi 12h à 20 h
Une installation présentée en collaboration avec MUTEK Montréal
À pied joints dans le jeu, Simon says invitera les festivalier.ères à revisiter le jeu de leur enfance « Jean dit » au travers d’une installation numérique interactive et ludique.
Provenance : États-Unis (Illinois)
Matthew Biederman travaille à travers les médias, les milieux, les architectures, les systèmes, les communautés et les continents. Il crée des œuvres qui utilisent la lumière, l’espace et le son pour réfléchir aux complexités de la perception médiatisée par les technologies numériques. Plusieurs expositions déjà à son actif.
Gravitational Bodies – Marnix De Nijs / en primeur
Studio d’Essai/ 13 au 16 février
Jeudi et vendredi 16 h à 20 h
Samedi et dimanche 14h à 18 h
Cette exposition soulèvera le public, une personne à la fois, attaché à une civière d’urgence, au cours d’une expérience virtuelle en perpétuelle évolution qui les propulsera hors de situations d’urgence, sorte de porte-à-faux entre vertige et contemplation. Vous aurez l’impression de flotter dans les airs avec les images d’un paysage en constante évolution
Provenance de l’artiste : Pays-Bas (Hollande)
Marnix de Nijs est un artiste qui propose des machines interactives qui jouent avec la perception et le contrôle de l’image et du son. Son travail se nourrit des possibilités créatives offertes par les nouvelles technologies, tout en examinant d’un œil critique leur impact sur la société contemporaine et la perception de l’humain. Il a gagné beaucoup de prix pour toutes ses œuvres.
Éthéréalité – Sabrina Ratté / première à Québec, première dans la salle Multi
Salle Multi/13 au 23 février
Dimanche au mercredi 11 h à 18 h
Jeudi au samedi 12 h à 20 h
Regroupement dans une même exposition de 6 de ses œuvres, réalisées depuis 2020, et présentées à travers le monde. Installations interactives et multimédias, impressions et vidéos : l’exposition plongera les visiteur.euses dans des écosystèmes surréels où la science- fiction prend vie.
Son œuvre met en avant l’intuition, la réflexion et la connexion sensible comme moyens d’aborder ces enjeux.
Les cinq œuvres exposées
INFLORESCENCES (2023)
Un futur hypothétique où plates, champignons et créatures inconnues mutent pour coexister avec des déchets électroniques.
TERRAFORMA (2022)
Issue d’un projet immersif réunissant 12 vidéos interactives, la sculpture exposée prend la forme d’une topographie imprimée en 3D, conçue à partir de données satellites. (De toute beauté)!
MONADES (2020)
On voit le corps de l’artiste transformé. Une série de 4 impressions réalisées à partir de scans et d’animation 3 D. Numériser des éléments du réel pour les intégrer au sein d’environnements virtuels.
CYBERDELIA (2024)
Explore les potentialités créatives de l’intelligence artificielle. L’exposition se compose de 22 vidéos accompagnés de paysages sonores. Les visiteurs sont invités à consulter l’oracle en choisissant une carte qu’ils placent sur un lecteur, déclanchant la projection de la vidéo correspondante. (Vraiment beau, j’ai essayé les 22 cartes, durée de 20 à 30 secondes par carte).
PLANE OF INCIDENCE (2024)
Notion d’objet, du vivant et de l’évolution spéculative en s’inspirant librement des liens qui les relient. Des objets abandonnés, découverts au hasard des rues de Montréal et de Marseille, ont été numérisés et insérés dans des environnements virtuels.
Biographie de l’artiste
Sabrina Ratté est une artiste canadienne basée à Montréal. Elle crée des écosystèmes qui évoluent au sein d’installation interactives, de séries de vidéos, d’impressions numériques, de sculptures ou de réalité virtuelle.
Son travail fait partie de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal. Elle a exposé un peu partout dans le monde : Tokyo, Paris, etc.
À venir au Mois Multi
21 février – Soirée indomptée
Désinvolte et rythmée, la classique soirée indomptée du Mois Multi nous invite à un marathon de performances éclatées et expérimentales. Cette édition sera marquée par les artistes Nicolas Lachapelle et Éloïse Demers Pinard, Sabrina Ratté et Roger Tellier-Craig, Birrd et le duo Massecar – d’Orion. Une célébration hors-norme et rassembleuse de l’art multidisciplinaire et de l’art performance à ne pas manquer.
27 février – Thirst, précédé de Aubes présenté au Diamant
Double programme de musique électronique et de performances audiovisuelles qui dépassent les limites du concert. Un véritable voyage sensoriel qui interroge en creux sur les symboles passés de transgression, picaresque et romantique, contrarié par les nouvelles évolutions sociétales, numériques et environnementales.