Durée : 1 h 25

C’est au Théâtre Petit Champlain, le mercredi 19 avril 2023, que Val Belzil faisait le rodage de son spectacle. Première fois, qu’elle avait la scène à elle seule. Elle était fébrile et je vous affirme qu’elle est prête.  Ses numéros sont de vrais petits bijoux et pour moi, Val s’est révélée être une perle rare dans le milieu humoristique. On a entendu rire toute la soirée.  Elle a une façon naturelle de raconter les choses de la vie et de détendre l’atmosphère. Elle a un sens de la répartie inouïe.  

Comme elle l’a dit ce soir, il n’est jamais trop tard pour suivre ses passions. Val est une fille de Québec qui s’est lancé à l’âge de 43 ans dans l’humour, un choix discutable pour plusieurs, mais elle écoute son cœur et c’est une belle découverte dans le milieu. À 48 ans maintenant, elle fait partie de la relève, même si elle est incapable de lâcher son job de jour.

Galerie photos de Lise Breton (cliquez sur la photo du bas, pour voir la galerie photos)

Galerie photos de Val Belzil

Sujets abordés

Déjà, en arrivant, elle a raconté être arrivée par le 2e lien, puisque pour faire de l’humour, elle a dû déménager.  Elle était prête, mais la pandémie a fait son apparition et elle a dû arrêter. Ce qui l’a amené à parler du télétravail et de l’habillement dont les jeans le vendredi au bureau, tandis qu’au télétravail, les jeans sont permis à tous les jours et même la brassière a pris le bord.  En pandémie, davantage de vin, plus de poids, donc les vêtements sont commandés chez Amazone. 

Elle déteste aller chez l’optométriste.  Elle dit qu’ils n’ont rien changé comme technologie.  

Malgré son âge, Val se fait désirer par des jeunes dans la vingtaine. Elle se dit que ça doit être à cause des lunettes. Il paraît que les femmes à lunettes sont plus cochonnes. Elle doit être très cochonne puisqu’elle porte des doubles foyers.  Pour elle, un homme dans la quarantaine, c’est mieux, ils ont mal aux mêmes places et ils ont les mêmes références.

À 48 ans, elle est en préménopause, ce qui l’emmène à nous parler de gynécologue et des générations.  Elle ferait confiance à un Gilles pour l’examen, mais jamais à un Jonathan, car elle a déjà changé des couches à des Jonathan.

Bien sûr, elle a parlé un peu de sa famille. De son fils de 24 ans qui est encore avec elle à cause de Pierre-Yves Mc Sween.  Son fils c’est comme un coloc, il ne paye pas et ne se ramasse pas.  Le numéro avec sa belle-sœur Péruvienne qui ne parlait pas très bien le français est tordant.

Le numéro des Boomers, et le décalage informatique est vraiment très drôle aussi.  Elle était proche aidante de sa mère pour la technologie et elle ne l’a pas trouvé facile, mais pour le public, c’est un sacré bon numéro. Surtout quand sa mère apporte sa tablette pour faire développer ses photos ou que son oncle parle à sa radio (Alexa). Sa mère pense vraiment que son oncle en a perdu parce qu’il parle à sa radio. 

Val est éco-anxieuse et comme telle, elle n’aime pas aller au Subway.  Trop de choix à faire.  On lui pose vraiment trop de questions. 

J’aime tous ses numéros, mais lorsqu’elle imite une femme du Saguenay avec son accent, j’étais crampée de rire.  Il paraîtrait que Mme Gagnon a trouvé une grenouille dans un piment.  (C’est bien vrai, ça se passait avant la pandémie)

https://www.facebook.com/icisaguenaylacsaintjean/videos/614796399357911/

On aime le ton de Val lorsqu’elle raconte ses anecdotes, elle a une belle présence sur scène.  On a pu la voir en première partie de Lise Dion et Daniel Lemire et dans plusieurs émissions de télévision dont Le Prochain Stand-Up en 2020. 

Val est capable de rejoindre un large éventail de gens avec son aplomb et son style. Elle est définitivement une humoriste de la relève à découvrir et à surveiller dans les prochaines années! 

Pour en savoir plus sur l’artiste:

https://www.sixiemesens.ca/artiste/val-belzil/

Crédit photos :  Lise Breton