Le Vivier annonce l’ouverture d’un grand rendez-vous international des musiques nouvelles. Résonance croisée – volet 2 propose une semaine complète de concerts, classes de maître et rencontres consacrés aux musiques de création en provenance de la Suisse, de l’Italie, de l’Autriche, de la France, de l’Allemagne et du Québec. Une initiative du Vivier, placée sous les auspices du réseau des instituts culturels nationaux de l’Union européenne (EUNIC), avec le soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Rencontres internationales
« Résonance croisée, c’est d’abord la rencontre inédite d’artistes européens et québécois choisis pour leur démarche unique et avant-gardiste dans le domaine des musiques de création. Le public peut s’attendre à vivre une semaine d’expériences. Ici, la musique devra être “vue” pour en apprécier au maximum l’écoute; le corps deviendra instrument, la technologie sera un fil conducteur. Plusieurs concerts seront des expériences immersives, liant arts numériques et mouvement », explique Jeffrey Stonehouse, directeur artistique du Vivier. S’étalant sur une semaine, ce second volet – le premier a eu lieu à l’automne dernier – coïncide avec une embellie sanitaire qui permet enfin la tenue d’un tel événement international. En tout, huit concerts, auxquels s’ajoutent des classes de maître et de nombreuses occasions d’échange entre le public québécois et des artistes rarement vus à Montréal.
« À l’heure où la paix est remise en question sur le continent européen, il est d’autant plus vital de préserver un tel îlot de paix et de fraternité, où la musique peut faire son œuvre et nous inviter à la bienveillance, indique Christine Curnillon, directrice générale du Vivier. Cet événement, fruit de notre collaboration avec sept partenaires européens, prend tout un sens aujourd’hui. »
Spiesser ouvre le bal et le corps devient instrument
En soirée d’ouverture, dans un spectacle alliant clarinette basse, piano et chorégraphie, le duo autrichien Doblinger-Neyrinck entamera un dialogue musical émouvant sur le temps et l’emprise qu’il exerce sur nos vies (12 avril, 18 h). Il sera suivi du percussionniste suisse Philippe Spiesser, qui présentera SCULPT, fruit de son travail d’exploration des nouveaux modes d’expression artistique à l’aide des technologies. Grâce à différents dispositifs de capteurs et à des algorithmes de vision par ordinateur, le corps se transforme en instrument. Une performance technique et scénique qui projette le spectateur dans le monde de la réalité virtuelle. L’artiste visuel Thomas Köppel, de l’Ensemble Flashback, signe l’environnement numérique (12 avril, 21 h).
Contrastes et couleurs des musiques nouvelles
Le public montréalais aura le bonheur de renouer avec la compositrice et violoncelliste française Séverine Ballon, musicienne puissante et expressive, d’une technique impeccable et dont l’intégrité et l’engagement envers le répertoire moderniste pour violoncelle sont sans égal (13 avril, 18 h). Juste après, le duo allemand Hauptmeier-Recker s’amusera à créer des improvisations sonores à l’aide de systèmes audio multicircuits. Équipés de haut-parleurs, de micros et d’ordinateurs, les deux compositeurs testeront la résistance des sons (13 avril, 21 h).
Le meilleur de la musique de création, d’ici et d’ailleurs
Lors d’un concert conjoint du Nouvel Ensemble Moderne (NEM) de Lorraine Vaillancourt et de l’Ensemble L’arsenale, quintet italien sous la direction de Filippo Perocco, les deux ensembles présenteront un répertoire composé de grands noms de la création d’avant-garde italienne et d’un représentant de la relève, Jesse Diener-Bennette, gagnant de l’appel à proposition artistique du Vivier. Le public y assistera également à la première devant public de l’œuvre Arras de la compositrice Keiko Devaux, lauréate du Prix Azrieli 2020 (14 avril, 19 h 30).
Enfin, Quasar quatuor de saxophones et le Quatuor Bozzini se joindront à Flex Ensemble et à UrWerk, deux ensembles allemands, dans le cadre de la série Montréal-Hanovre, série de deux concerts conjoints étalée sur deux soirs (15 et 16 avril, 20 h).
Parce que Le Vivier est festif et rassembleur
En pré-ouverture, Le Vivier soulignera également les 100 ans de Nosferatu le vampire de F. W. Murnau, grand classique du cinéma muet, qui sera présenté sur une musique de Filippo Perocco interprétée en direct par l’Ensemble L’arsenale (11 avril, 19 h 30).
Tarifs et mise en vente
Seul le PASS Résonance croisée sera mis en vente dans un premier temps (prix attractif et quantité limitée). Les billets à l’unité seront disponibles à partir du 14 mars.
À propos du Groupe Le Vivier
Carrefour des musiques nouvelles fondé en 2007, Le Vivier est un diffuseur spécialisé formé de 60 artistes et ensembles musicaux dont la mission est de favoriser le développement des musiques nouvelles et d’offrir à tous, par la diffusion d’œuvres de qualité, une porte ouverte sur la culture. Lauréat du prix OPUS 2020 du diffuseur spécialisé de l’année, Le Vivier est une référence dans le milieu des musiques de création.
À propos de Résonance croisée
Résonance croisée est une coproduction du Vivier et du cluster montréalais d’ instituts culturels des pays membres de l’Union européenne EUNIC (European National Institutes for Culture). Le projet a bénéficié du généreux soutien du Fonds culturel franco-allemand, du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Goethe-Institut de Montréal, du Consulat général de France à Québec, du Consulat général de Suisse, de l’Istituto Italiano di Cultura Montreal, de l’Ambassade d’Espagne au Canada et du Forum culturel autrichien à Ottawa.
À propos de Montréal-Hanovre
Montréal-Hanovre s’articule autour d’un échange entre Quasar, le Quatuor Bozzini et les musiciens de UrWerk et de Flex Ensemble de Hanovre (Allemagne). Pour l’occasion, des commandes d’œuvres ont été réalisées par chacun des ensembles auprès de compositeurs originaires du Canada et de l’Allemagne. À la suite des deux concerts à Montréal, Quasar et le Quatuor Bozzini iront rejoindre UrWerk et Flex Ensemble de l’autre côté de l’Atlantique en mai 2022 afin de poursuivre cette collaboration.
Crédit photo: Saint.E photographie