Cinéma Le Clap de Ste-Foy, Méduse et MNBAQ
Ce ne sont pas les choix qui manquaient à la programmation du Festival du Cinéma de la Ville de Québec. Pour ma première journée, je me suis promenée entre le Cinéma le Clap de Sainte-Foy pour le film : Nice Ladies ensuite, je suis allée voir l’installation les Voix humaines au studio d’essaie de Méduse et j’ai terminé avec Cocktails et les courts en compétition au MNBAQ.
Galerie photos @Lise Breton FCVQ 11 Septembre 2024 Jour 1 https://www.flickr.com/photos/48796411@N07/albums/72177720317440197/
Nice Ladies – Un film déchirant sur une équipe de Cheerleading en Ukraine
Film bouleversant pour la guerre bien sûr, mais aussi pour le déchirement entre rester au pays ou partir et vouloir survivre.
Dans le film on suit des femmes de 60 ans et plus qui font partie d’une équipe de Cheerleading. On les voit pratiquer, se maquiller pour la scène, se donner corps et âme pour leur sport.
On sent la solidarité qui les habitent, elles sont comme une famille, elles doivent combattre les stéréotypes que ce soit pour l’âge ou pour la beauté des corps.
On assiste à la résilience, la persévérance et le courage de ses femmes. Elles vivent un véritable cauchemar à cause de la guerre, des explosions et de la déchirure entre le fait de rester et poursuivre en équipe ou quitter.
Un excellent film qui vaut le détour.
Bohdana Porada et Olga Lupiichuk de la communauté ukrainienne de Québec Photo @Lise Breton
3 films de l’Ukraine à voir au cinéma Beaumont
Jeudi le 12 septembre: Nice Ladies
Vendredi le 13 septembre: In the Rear View
Samedi le 14 septe:mbre Zlata
Les voix humaines au Méduse au studio d’essai et rencontre avec Larissa Corriveau au MNBAQ
Vous pouvez voir cette création de 38 minutes gratuitement. Ça roule en boucle de 10 h à 19 h au Méduse, donc vous arrivez et partez quand vous voulez. On arrive dans le noir, aucun danger, on vient nous porter à nos chaises. (15 places assises).
Ce documentaire fictif sur Monique Millaire s’est fait sur 6 ans. Larissa a visionné 200 heures d’archives pour établir un résumé des rôles de Monique Millaire, mais c’est aussi basé sur l’œuvre de Jean Cocteau : « Les Voix humaines. »
Décor :
Le décor est très intéressant avec ses 8 sorties audio, son approche artisanale, des scènes filmées, des phrases évocatrices, les trois écrans géants, les télévisions, les nombreuses lumières et sonorités qui se font entendre de plusieurs endroits.
Vous allez vivre une expérience enveloppante dans cette installation futuriste en boucle spacio-temporelle
À suivre : Une pièce expérimentale sera jouée à Montréal avec Monique Millaire et Larissa sur le thème d’une femme qui attend son amant qui n’arrive pas. Inspiré également de l’œuvre de Jean Cocteau : « L’indiscret »
À propos de Larissa Corriveau
Artiste multidisciplinaire, elle est réalisatrice et aussi comédienne. Vous l’avez sûrement vu à cœur battant, à toute la vie et on pourra la voir dans les armes.
Larissa est finaliste pour le prix Arthur Rimbaud à Paris. Bonne Chance Larissa.
Pourquoi Monique Millaire
Parce que c’est une bonne amie, elle travaille bien, elle est articulée, vive d’esprit, elle possède une mémoire encyclopédique, elle avait des archives de sa carrière, etc.
QUÉBEC-QC : 12 courts métrages
Des courts métrages sur différents sujets. De l’animation, dont certain avec écran d’épingles comme Francis Desharnais qui avait 200, 000 épingles.
On a pu voir un très bon suspense : Unclean de Simon Chouinard, un film de 17 minutes qui a passé très vite. Une animation très courte de 90 secondes de Madison Richards, étudiante du Cegep de Sainte-Foy dont le court métrage : Hidden a été choisi par la directrice de la programmation du FCVQ, Mme Helen Faradji. (En 90 secondes on a pu voir un gars se maquiller et redevenir un gars lorsque son père l’appelle pour souper. Une personne qui n’était pas bien dans son corps).
Un film plus long : La dissolution du paysage d’Anne-Marie Bouchard, sûrement beaucoup de travail avec de nombreuses couleurs, les bruits et le musical qui nous transporte, mais le changement rapide des superpositions visuelles était difficile à regarder à la longue.
Yanick Nolin a parlé d’un sujet particulier sur les autres cultures. Son film : El gritto, qui veut dire le cri de l’indépendance.
Nous avons pu entendre une légende Huron/Wendat : Le cran de l’ours. Ou encore, un court métrage comme des dessins de Sarah Lereault : Salut bébé (pour la mort d’un bébé). Aussi de l’animation avec papier et encre de Laurie : Cœur gros. Mathieu a même réalisé un film expérimental avec l’intelligence artificiel et des robots qui parlent le langage des robots.
La soirée a fini musicalement avec de la musique folklorique avec le court-métrage d’Alexandre : À toi les oreilles. Un court-métrage sur la famille qui se voulait humoristique.
Crédit photos : Lise Breton