Jakub Józef Orliński, Music for a While
Première internationale/Sélection officielle – long métrages
Durée : 52 minutes /V.O. anglais, sous-titres français
Réalisateur : Martin Mirabel/France/2023
Martin Mirabel, réalisateur du film Jakub Józef Orliński, Music for a While
Ce film vous partage la vie du jeune prodige contre-ténor polonais Jakub Józef Orlinski à travers trois villes : New York, Varsovie et Barcelone. À New York, il fait ses débuts au MET dans un rôle d’opéra, à Varsovie, il chante du Lied accompagné au piano, et à Barcelone, il nous interprète des arias baroques avec Il Pomo d’Oro, un orchestre primé. Ces trois moments clé sont l’occasion d’explorer les différents aspects de la personnalité du jeune homme et son parcours : notamment son apprentissage à la Juilliard School, ses racines à Varsovie ou encore sa carrière d’artiste lyrique reconnu. Le film est enrichi par des séquences de breakdance, la passion qui anime Jakub Józef, et des images capturées par Orlinski lui-même, sa personnalité dynamique et sa spontanéité offrent ainsi une vision rafraîchissante, intime et moderne de l’artiste, qui se révèle être un artiste unique dans l’univers de la musique classique.
Galerie photos : Lise Breton
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Mes commentaires
Un film qui nous laisse des papillons dans l’estomac. Un film coloré, qui transporte la joie et qui a un impact positif sur l’art musical. Le réalisateur Martin Mirabel qui était présent a pu répondre à nos questions après la représentation. Les gens étaient emballés par ce film qui nous a fait découvrir une personnalité hors-norme. Jakub crève l’écran avec sa bouille sympathique, son sourire, ses réflexions, sa voix et ses mouvements de breakdance. C’est un chanteur atypique, une bête de scène énergique, ouvert d’esprit et à l’improvisation créative.
Discussion après le film avec le réalisateur
Le film de Martin Mirabel a pris 2 ans à faire. Intéressant de voir ce film à travers trois villes, de voir les immeubles et les paysages. Le réalisateur nous fait voir l’arrière-scène des concerts, Jakub qui pratique du breakdance avant les concerts pour s’enlever du stress. Drôle de le voir s’émerveiller parce que son nom apparaît dans les grandes salles, etc.
Jakub viendra faire un spectacle au Festival Bach à Montréal le 24 novembre 2025 au Centre Pierre Péladeau à la salle Pierre Mercure
Pour les billets : Info et billetterie. 514 987-6919. Du lundi au vendredi
Les gens de la salle ont beaucoup aimé le film du réalisateur Martin Mirabel et lui ont demandé quand serait son prochain film :
Les 4 saisons de Vivaldi à Venise à voir sur Arte en juin
Pour en savoir davantage sur le réalisateur : https://www.martinmirabel.com/
Frosia, une femme libre au Goulag
Durée : 1 heure V.O. français
Anne Georget/France/2024
Sélection officielle – Long métrage
Affiche des films
Réalisé et écrit par Anne Georget, ce film explore de manière approfondie l’art de l’animation documentaire pour raconter l’histoire poignante d’Euphrosinia Kersnovskaïa, surnommée Frosia.
En 1940, cette jeune propriétaire terrienne vivant en Bessarabie, un territoire de l’Europe de l’Est, se voit condamnée à 18 années d’errance au cœur du Goulag suite à l’invasion de l’URSS.
À 33 ans, cette femme courageuse nous livre un témoignage bouleversant, celui d’une vie marquée par la souffrance mais aussi par une force intérieure exceptionnelle.
Ce film ne se contente pas de relater des événements tragiques de l’histoire soviétique, il met en lumière la lumière et l’humanité de Frosia, une histoire qui mérite d’être partagée. Une œuvre émouvante, un hommage sensible à la mémoire de celles et ceux qui ont vécu l’horreur du Goulag.
Mes commentaires
Un film illustré pour montrer les défis de la guerre. Un film émouvant et bouleversant raconté de belle façon. On voit cette femme courageuse qui a souvent pensé à la mort, mais qui a toujours gardé espoir. Une fin heureuse lorsqu’elle a retrouvé la liberté et sa mère.
Première nord-américaine/Compétition internationale – courts métrages
En souvenir de Nadja
Durée : 20 minutes
Alain Fleischer/France/2024/v.o. français
En 1924, André Breton, écrivain et poète français, publie son Manifeste du Surréalisme, marquant la naissance d’un mouvement révolutionnaire. En 1926, il rencontre Léona Delcourt, qu’il transformera en Nadja, personnage central de son roman. A travers ce film, le réalisateur Alain Fleischer rend hommage à Breton et au Surréalisme en suivant Nadja à travers Paris, filmée en noir et blanc dans les lieux de leurs rencontres. Comme le livre, il explore l’identité et la fugacité de la relation, tout en anticipant les héroïnes du cinéma français des années 60, préfigurant l’ère de la Nouvelle Vague. Le film se termine par la célèbre phrase : « La beauté sera convulsive ou ne sera pas. »
Mes commentaires : Le narrateur, Laurent Marteen possède une très belle voix qui s’écoute merveilleusement bien et qui ajoute à la beauté du film. Ce film est comme un projet expérimental. Une obsession de suivre quelqu’un qui nous a marqué.
Première mondiale /Sélection officielle – courts métrages
Chorale
26 min. sans dialogue
Sylvain Émard et Sandrick Mathurin/Canada/2025
Dans une boîte de nuit, 20 danseuses et danseurs se laissent emporter par une musique vibrante dans un rituel envoûtant. Chorale capture l’énergie d’un microcosme en transe, unis par une chorégraphie hypnotique. Ce film saisissant révèle la puissance du mouvement collectif, oscillant entre extase et introspection. Après le succès de Rhapsodie en 2022, Sylvain Émard adapte cette œuvre scénique pour l’immortaliser sur pellicule.
Mes commentaires : Une expérience immersive très rythmée qui nous donne le goût de danser nous aussi.
Ce film sera présenté lors de l’événement La nuit de la danse le 21 mars 2025 au Théâtre Outremont.
Pour voir la programmation : https://lefifa.com/catalogue?editions=42506170&lieux=42506180,3214825&disponibilite=1
Crédit photos : Lise Breton