1979. Gabrielle et Philippe vivent une relation sans histoire. Après trois ans de mariage, ils décident, sac au dos, de se rendre à Vancouver en train. Ce voyage va faire basculer leur vie.

Le train s’arrête toujours quelque part – couverture

Ébranlé par les émotions qu’il découvre en lui, Philippe ne peut plus continuer à se mentir. La rupture avec sa femme est inévitable. De son côté, Gabrielle, toujours amoureuse, se sent trompée, rejetée, comme elle l’était enfant. Au fil des rencontres dans une nature sauvage et majestueuse, les deux tentent de se libérer des entraves qui les maintiennent à distance de leurs désirs. De ce périple, ils sortiront tous les deux transformés.

Je suis descendue de ce train infernal qui me ralentissait depuis mon enfance. Mon passé s’en va, emportant avec lui la Gabrielle désincarnée que je ne reconnais plus.

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Nous sommes en 1979.  Philippe et Gabrielle, mariés depuis trois ans, n’ont pas eu le temps d’apprendre à s’aimer.  Ils n’avaient pas non plus les moyens de se payer un voyage de noce.  Gabrielle tente le tout pour le tout en invitant Philippe à se retrouver tous les deux, en reprenant le voyage jamais vécu, espérant sauver leur couple.  Une aventure fera en sorte que Philippe se découvrira et finira par comprendre pourquoi il est si triste.  Il continuera à mentir à Gabrielle, par peur de la blesser, jusqu’à ce qu’elle découvre le tout.  Gabrielle se découvrira à son tour.  Leur vie a changé.

Je n’étais pas sûr en voyant le livre si j’allais aimer.  En lisant le résumé, ça m’a éveillé la curiosité.  Alors j’ai commencé ma lecture et plus je lisais de lignes, plus j’accrochais à l’histoire et aux personnages.  Maryse Parent, l’autrice, a un don avec l’écriture et l’enchainement des événements.  Nous commençons en 1979 et on recule au moment de la rencontre des deux personnages, pour revenir vers l’avant et retourner en arrière et revenir encore, sans perdre le fils de l’histoire.  Je suis entré dans l’histoire, vivant avec les personnages, les encourageants et pleurant avec eux.  L’aventure se passe entre 1976 et 1979, mais elle pourrait encore se dérouler aujourd’hui, tellement c’est actuel.

L’histoire, bien que dramatique, passe très bien.  Les personnages sont crédibles et que l’action se déroule entre Montréal et Vancouver donne encore plus de poids à son roman puisque nous sommes chez nous.  Ayant visité Toronto à plusieurs reprises ainsi que Vancouver, ça me rappelle des souvenirs.  Après lecture, je suis content que l’on m’est fait découvrir cette autrice, Maryse Parent, et son premier roman qui, en fait, ne donne pas l’impression d’être le premier.

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MARYSE PARENT

Après des études universitaires en littérature, Maryse Parent a d’abord été journaliste scientifique, puis conceptrice-rédactrice en agence de publicité pendant 25 ans. En 2012 et 2014, elle a coréalisé et publié un collectif d’écriture et a été ghost writer pour une personnalité du Québec. Plus récemment, elle a développé une passion pour la photo et l’écriture de chansons. Elle est mère de deux jeunes adultes. Le train s’arrête toujours quelque part est son premier roman.

Titre : Le train s’arrête toujours quelque part

Auteure : Maryse Parent

Édition : De la pleine lune

Roman collection « Plume »

Pages : 176 pages

ISBN : 9782890245914

Paru le 21 mars 2022