Durée : 90 minutes sans entracte

Ce concert est offert avec le Palais Montcalm – Maison de la musique.

Pour Marie-Josée Lord, ce concert rend hommage à la langue française, une langue aux nombreuses nuances et tellement belle.  C’est aussi une histoire de cœur avec la chorale qu’elle a créée il y a plus de 25 ans lors de sa  session au Cegep Lévis-Lauzon.   Maintenant, c’est  Carole Légaré qui en assure la direction. 

Arrangeur : François Vallières

Galerie photos de Lise Breton

Le spectacle

Au début du spectacle, les fabuleux musiciens accompagnent le chœur du Cegep Lévis-Lauzon pour « petite suite québécoise et un Medley de vigneault ». On peut voir Le Chœur au 2e étage.

Puis, l’arrivée de l’élégante Marie-Josée Lord dans une robe noire, habillée d’une longue cape bleue ciel.  Elle est magnifique, on dirait une princesse sortie  des contes des mille et une nuit. Les applaudissements se font entendre et elle débute avec  « Pendant que les bateaux » de sa voix soprano à faire vibrer nos émotions. Elle poursuit avec « Hymne au printemps, petit bonheur, Bozo ».

Le chœur du Cegep Lévis-Lauzon prend la relève pour « Les choses inutiles ». Puis, Marie-Josée nous parle un peu de son enfance. Elle aimait bien les mots et les histoires qui lui permettait de s’évader. Ce soir, elle a choisi des chansons dont elle était capable de porter avec sa voix lyrique. Tout au long des 21 chansons à textes, Marie-Josée nous a emmené à un autre niveau.

Marie-Josée a même réussi à nous faire chanter le refrain de « Fais du feu dans la cheminée », Elle nous a raconté une anecdote de scène :  Ce soir, elle a perdu ses faux cils.  Ça c’est vraiment drôle, elle a fait un peu d’humour avec l’événement et elle a dit qu’elle avait très chaud. 

Marie-Josée s’est lancé un défi avec la chanson de Charlebois « Ordinaire » Très bien réussi, ça lui a même mérité une ovation. Elle a poursuivi en nous parlant d’un poète rebelle, mais avec une grande sensibilité : Claude Dubois.  Elle a chanté « Si Dieu existe » à nous en donner des frissons.  Quelle belle voix Marie-Josée!  Elle transforme les chansons à sa façon et en fait des joyaux. 

Un autre jeune poète, à la vie particulière, gay, fougueux, qui savais manier les mots, mais qui avait des problèmes de maladie mentale :  Nelligan.  Elle a chanté trois de ses poèmes, dont le Vaisseau D’Or. 

Puis, elle a rencontré Luc Plamondon en 2005, cet homme qu’elle décrit comme un « computer avec 15 fenêtres ouvertes »,  elle aime bien « Parc Belmont » chanté par Diane Dufresne et ce soir, elle l’a chanté à sa manière et avec une grande intensité.

Avant de terminer, elle a remercié tout le monde les « François », Jennifer, France et son mari qu’elle trouve très patient et qu’elle aime beaucoup. Aussi la superbe aventure de la chorale qui a beaucoup pratiquée. Et bien sûr ses extraordinaires musiciens :

Les musiciens

Anna, la pianiste Ukrénienne qui avait mis son beau drapeau autour de son cou.  Mireille au 1erviolon, Catherine au 2e violon, William Foy à l’alto, Nathaniel Cardinal au violoncelle, qui a déjà été dans l’émission Virtuose avec Grégory Charles.  Et bien sûr, Jean-François Mailloux au piano. Sans oublier Keven Dubois aux éclairages. 

Marie-Josée a aussi chanté : Je voudrais voir la mer, hymne à la beauté et en rappel : Quand les hommes vivront d’amour. Une finale explosive!

À propos de Marie-Josée Lord

« Née en Haïti, c’est à 6 ans que Marie-Josée Lord arrive dans son nouveau pays, le Québec. Dès les premiers instants, elle sera baignée dans une nouvelle culture musicale, héritage de ses parents adoptifs qui lui présentent le monde des grands paroliers. 

Marie-Josée est une chanteuse classique à la voix lyrique. Soprano, elle aime aussi chanter la poésie qui traverse le temps. 

Très jeune, les textes de ces grands poètes québécois – Leclerc, Vigneault, Léveillée, Nelligan, Juster, Dubois, Charlebois et biens d’autres – seront pour elle ses lieux d’évasion, portée par l’imaginaire des mots. »