Durée du spectacle : 90 minutes sans entracte

Mise en scène : Anick Lemay

Louise est entrée sur scène avec la musique de « Wonderful ». Très élégante comme toujours, elle était très heureuse d’être à Québec et c’était une belle rencontre avec son public qui affichait de beaux sourires. 

Elle a parlé de la vieillesse en disant que vieillir n’était pas une maladie, qu’au contraire les gens pouvaient contempler le temps qui passe et ne plus courir comme avant.  Depuis qu’elle a les cheveux blancs, le regard des autres a changé, pourtant elle fait encore toutes les choses qu’elle faisait avant. 

Elle a abordé ses différentes vies et on a pu constater que c’est une femme qui mord dans la vie.  Elle est sereine, vive, authentique, intelligente, drôle et spontanée. 

Une conférence-spectacle inédite, différente, originale, sur le ton de la confidence et de l’irrévérence. Un spectacle où tout peut être dit, à 83 ans, l’artiste ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis et dit honnêtement ce qu’elle pense. Pour elle sacrer est un acte de féminisme.  Elle trouve ça beau.

Le titre du spectacle

Lors de l’émission En direct de l’univers France Beaudoin a posé une question à Louise :« Nommez quelque chose dont la Covid ne viendra pas à bout ? ». Sa réponse, « l’amour crisse », avait enflammé le Québec. Comme l’a dit Guy A. Lepage à l’émission tout le monde en parle, cette déclaration lui a valu de l’Amour en crisse. 

Décors

On peut y voir 3 de ses tableaux, un tabouret, mais elle ne s’est pas assise de la soirée. 

Les éteignoirs de la vie

La peur.  Elle a dit que ça prend une vie pour se débarrasser de nos éteignoirs.

Chandails pour une bonne cause

Les chandails « L’Amour crisse » ont servi à amasser 190,000$ pour les femmes victimes de violence conjugale

Époque de folie 

Voir Louise Latraverse sur scène, c’est avoir un accès privilégié à une époque de folie et d’effervescence, dévoilée par l’une de nos artistes les plus flamboyantes, dont la vie fut tout sauf un long fleuve tranquille. 

Elle a parlé des hommes de sa vie : Maurice Chevalier, son chevalier à 10 ans, Claude Léveillée son premier amour, Paul Boissonneau qui lui a fourni les sous pour ouvrir le « Théâtre de quatre sous »

Imaginez : elle a vécu à New York avec son mari Emmett Grogan, chantre du milieu underground américain des années 1960, elle est revenue vivre au Québec pour que son enfant ait la citoyenneté Canadienne.

Elle a fait la fête avec des célébrités et vécu comme un esprit libre à une époque où tout était permis.  Elle a côtoyé plusieurs grandes vedettes comme Jean Coutu, les Beatles…

Autodidacte

À la radio : elle faisait tout et a fait découvrir de très belles chansons aux auditeurs. 

Marcel Dubé lui a proposé un rôle.  Son frère Guy a produit le spectacle « Les Girls » écrit par Clémence : Une pièce par des femmes pour des femmes. 

Voyage

Elle a voyagé aux États-Unis, en France et aussi en Inde (3 mois). 

Chante

Sur scène, elle chante 2 chansons et on découvre une voix magnifique. 

Livre 

De courts textes imagés.

Supplémentaires

Grand Théâtre de Québec : 5 décembre 2024

Place des Arts : 15 avril, 30 avril, 18 octobre et 5 novembre 2024

Cabaret BMO à Ste-Thérèse : 21 septembre 2024

Louise a réalisé ses rêves : Faire un spectacle solo et écrire un livre

« J’ai toujours voulu faire un spectacle solo, mais je ne l’avais jamais fait. Je me suis dit : Il faut que je réalise mon rêve. » – Louise Latraverse, en entrevue avec Le Devoir

Aussi selon les Chinois : il faut avoir construit sa maison, planter un arbre et écrire un livre avant de mourir.  

Une astrologue lui a prédit sa mort à 89 ans.  Donc elle a encore le temps devant elle.

Elle termine son spectacle avec plusieurs citations sur : FAIT COMME SI : comme s’il n’y avait pas d’horreur, comme si : La vie est belle, comme si : je jouais ma vie. 

En plus de sourire à ses nombreuses anecdotes, on repart du spectacle avec de nombreuses réflexions!

Crédit photos: Lise Breton