9 au 27 avril  

Durée de 2 heures sans entracte

Mardi au vendredi : 19 h 30 et samedi : 16 h

À noter qu’il y aura des bruits de coups de feu.

Le Théâtre Périscope a le plaisir d’accueillir LaTrâlée qui présentera Nina ou de la fragilité des mouettes empaillées, une œuvre inspirée de La Mouette d‘Anton Tchekhov.

À propos de La Trâlée

La Trâlée (Rashomon, Pour la suite du monde, Disgrâce) est un regroupement de neuf artistes de théâtre, basés à l‘équipe, désirant décortiquer et repenser la représentation théâtrale pour mieux la démocratiser.

RÉSUMÉ

Dans cette variation de La Mouette, Matéi Visniec reprend le trio amoureux au cœur de la pièce : Nina, Treplev et Trigorine. Ils se revoient 15 ans plus tard dans la maison à l’origine de la pièce de Tchekhov. Nous sommes en 1917, pendant la Première Guerre mondiale mais surtout en pleine révolution russe, et Moscou est le théâtre de grands changements sociaux. C’est dans cette effervescence que Nina retourne vers Treplev pour lui demander de l’accepter à nouveau ». Treplev, vivant seul, accueille donc, malgré lui, Nina et Trigorine, son ancien rival, qui tente de ramener Nina à la raison. Dans ce huis clos absurde et philosophique, on espère que le futur sera meilleur, mais tout n’est qu’illusion.

Décor et Costumes

Les belles robes d’une autre époque, la coupe de bois, le divan, le bureau d’écriture, un miroir, on est rendu ailleurs. On a projeté sur écran géant des photos et du flou. Les trois musiciens en arrière-scène se faisaient très discret et ont ajouté une belle valeur musicale à ce spectacle d’époque. Une très belle douceur émanait de leur musique.

ANGLES INTÉRESSANTS

Le métissage du concert et du théâtre

Le rêve plus intéressant que la réalité

Notre rapport au temps

Les mots qui peuvent détruire les gens

Pourquoi vouloir mourir lorsqu’une femme ne nous aime pas.

L’amour qui peut faire de nous des marionnettes manipulables

La réappropriation de figures classiques

L’exploration de l’absurdité (Revenir au bout de 15 ans comme si on était la veille)

Le dédoublement et la désillusion au quotidien

Texte : Matéi Visniec

Mise en scène : Guillaume Pepin

Distribution : Mary-Lee Picknell, Marc-Antoine Marceau, Jean-Sébastien Ouellette, Marianne Poirier (L I L A), Kerry Samuels & Josué Beaucage

Direction de production : Émilie Rioux

Assistance à la mise en scène : Nadia Girard Eddahia

Décor : Dominique Giguère

Éclairage, intégration vidéo : Keven Dubois

Costumes : Laurie Carrier

Vidéo : David B. Ricard

Un mot du metteur en scène :

Guillaume Pepin, metteur en scène, explique avoir un intérêt marqué pour Visniec depuis déjà plusieurs années. Visniec est selon lui une sorte d’émule de Ionesco. « Il est influencé par le mouvement absurde, mais avec une touche vraiment plus contemporaine […] Il a un regard sur le monde qui est très aiguisé parce qu’il connaît bien les enjeux socio-politiques. »

L’auteur, très connu en Europe, l’est un peu moins ici. Certaines de ses pièces phares comme Trois nuits avec Madox ou L’histoire des ours pandas ont été présentées à Québec, mais Nina ou de la fragilité des mouettes empaillées y sera jouée pour la première fois.

Le metteur en scène explique que la pièce joue avec certains archétypes bien connus dans le monde du théâtre en les plongeant dans un contexte historique et politique différent. Visniec transporte les personnages de Nina, Treplev et Trigorine en 1917, en Russie, à la fin de la Première Guerre mondiale et en pleine révolution bolchévique, au moment du renversement du régime des tsars.

« On part de l’intime de ce trio amoureux et de ce que ça a pu apporter comme blessure pour chacun d’eux et ça se développe sur quelque chose de plus large qui tourne sur le politique. C’est un peu un parallèle entre leurs déchirures intérieures et les déchirures sociales », confie Guillaume Pepin.

D’une époque à une autre

La pièce de Visniec a été produite en 2011. « Elle prend assise dans une autre époque, mais pour parler de nous », explique Guillaume. De la même façon, on peut trouver dans la pièce une certaine résonance avec la crise actuelle en Ukraine.

La scénographie et la mise en scène ont été pensées de façon à mélanger les époques. Certains éléments de décor et des tenues des comédiens et comédiennes rappellent par exemple le début 1900, alors que la musique s’ouvre plutôt sur l’univers de la dreampop des années 80.

La musique occupe une place centrale dans la production. Un rôle qui n’est pas seulement d’accompagner, mais qui ajoute au propos.  Les doublons musicaux des trois personnages incarnent en quelque sorte « leurs fantômes du passé et du futur ».

Avantages à l’achat :

Celles et ceux qui achèteront un billet pour la pièce bénéficieront d’un rabais de 20% à l’achat d’un billet pour un des lancements du mois d’avril au Pantoum. Inversement, les personnes qui achèteront des billets pour un des lancements du Pantoum auront également droit à un rabais sur des billets pour Nina ou de la fragilité des mouettes empaillées.

Les billets sont en vente sur le site web du Périscope.

Un peintre à découvrir

Le talentueux artiste Jean-Marc Ouattara s’empare des murs du Périscope ! Découvrez ses toiles audacieuses et son style unique tout au long du mois d’avril. Entrée libre, sur les heures d’ouverture du théâtre. Le vernissage aura lieu le jeudi 18 avril, de 5 à 7. On vous attend en grand nombre! 

Prélancement

Le 10 avril prochain seront dévoilées les trois premières pièces de la saison 2024-2025! Oh que oui! Restez à l’affût pour en apprendre davantage – que ce soit sur notre site ou dans les journaux! On a hâte!!

Campagne de financement

Organisme à but non lucratif et propriétaire de ses murs, le Périscope souhaite bonifier ses espaces afin d’offrir un accueil toujours plus chaleureux à son public et à la communauté artistique. Donnons lieu ensemble à un espace de liberté créative, à un pôle structurant pour le milieu culturel, à une place citoyenne animée par le « nous » : le public et les artistes! Merci de votre générosité!

Contactez-nous pour réserver votre place : 418 529-2183

 billetterie@theatreperiscope.qc.ca

Crédit photos : Lise Breton