Du 7 novembre au 2 décembre 2023

Durée : 1 h 20 sans entracte

Avec ce spectacle, on est secoué vivement dans nos certitudes.  À l’aide de textes, les comédiens nous parlent de la crise environnementale, d’urgence climatique, d’amour filial, de sorcières, etc.   On veut conscientiser les gens à ce qui les attend, tout en rendant le monde plus supportable. 

Points forts de la pièce

Le décor avec ses toasts brûlés, sa glissade, le feu qu’on a vu sur un écran de rideau. 

La présentation de chacun des artistes, son âge, s’ils ont des enfants et pourquoi en faire dans ce monde de fin du monde, 

La diversité des personnes sur scène : une enfant autiste, une handicapée, ceux qui ont choisi d’avoir des enfants, ceux qui n’en veulent pas, etc.

La personne qui a communiqué en langue des signes durant tout le spectacle était extraordinaire. 

Dans le corridor avant le spectacle, il y a des affiches qui demandent : Que sauveriez-vous en 1er lors d’un incendie et pourquoi. 

8 consignes s’il y a un feu

1 :    Restez calme

2 :    Identifiez les sorties de secours

3 :    Vérifiez que les fenêtres ou autres sorties soient accessibles.

4 :    Se diriger vers les lieux de rassemblements

5 :    Appelez les secours

6 :    Marcher à 4 pattes sous la fumée

7 :    Faire un banal exercice incendie

8 :    Ne jamais retourner à l’intérieur même pour une personne.

Quelques phrases mentionnées :

La nature a besoin du feu, mais d’un feu contrôlé. 

Le problème n’est pas seulement le climat, c’est aussi la biodiversité, l’inégalité, le pouvoir, le capitalisme, la cupidité, etc, 

La pièce a abordé l’éco-anxiété et la santé mentale. 

On a parlé du pompier blanc, qui allume le feu pour l’éteindre et être vu comme un sauveur

Théâtre indiscipliné

Texte Martine Delvaux

Mise en scène Le bureau de l’APA

ÉQUIPE DE CONCEPTION 

Le bureau de l’APA (Julie C. Delorme, Danya Ortmann, Laurence Brunelle-Côté et Pascal Robitaille), Emile Beauchemin, Jasmin Bilodeau, Mathieu Valade. 

DISTRIBUTION 

Laurence Brunelle-Côté, Julie C. Delorme, Éléonore Delvaux-Beaudoin, Danya Ortmann, Karine P. Bouliane, Hélène Rheault, Pascal Robitaille ainsi que Jeanne Lavoie-Gagné et Béatrice Robitaille en alternance. 

SYNOPSIS 

Face à la crise climatique, il faut refuser l’abattement et choisir le combat, celui que mène la jeune génération, qui tient tête aux décideurs et réclame avec force la protection de la vie sur Terre. En offrant des images où s’entremêlent les catastrophes comme les feux de forêt et les bûchers, mais surtout l’espoir avec les feux follets et les feux de joie, on peut rallumer la flamme qui nous éclaire tout en éteignant les feux qui nous détruisent. Les pompières et les pyromanes savent quels feux entretenir amoureusement. 

Pompières et pyromanes est un essai de Martine Delvaux, publié aux éditions Héliotrope en 2021. 

BIOGRAPHIES 

Martine Delvaux 

Écrivaine, femme de lettres et militante féministe, Martine Delvaux est professeure de littérature à l’Université du Québec à Montréal. Elle est aussi essayiste et romancière. Elle compte 7 romans, dont Blanc dehors – pour lequel elle recevra en 2016 le Prix des libraires du Québec, le Prix du Gouverneur général et le Grand Prix du livre de Montréal – et plus d’une dizaine d’essais, dont Thelma, Louise et moi et Le Boys Club. 

Le bureau de l’APA 

Depuis plus de 20 ans, le bureau de l’APA fabrique des créations artistiques multiformes et s’intéresse à la façon de mettre les choses bout à bout pour faire en sorte que ça marche ensemble. 

Les projets du bureau de l’APA se déclinent de manières inattendues selon ce qui veut être dit, montré et démontré. D’un projet à l’autre, le bureau de l’APA tente de demeurer au service d’une intention affranchie des exigences liées au travail disciplinaire afin de ne pas se prendre les pieds dans des vases clos. Il faut peut-être partir à la recherche de solutions hors-pistes et laisser tomber les notions de virtuosité et de compétences. Les résultats et les conclusions émergent d’eux-mêmes à force d’improvisation et d’adaptation aux circonstances. 

L’APA veut déjouer, défaire et dédire. 

« Il ne faut pas croire tout ce que l’on pense. » 

Crédit photos: Lise Breton