Œuvres et expositions inédites dans l’espace public et à l’Aire publique
Alors qu’il clôture une saison estivale record, l’organisme EXMURO est fier d’annoncer sa toute première rentrée culturelle. Dès le 13 septembre et tout au long de l’automne, de nouvelles expositions se déploieront in situ à l’Aire publique, le nouveau lieu de diffusion artistique inauguré cet été, ainsi qu’en dehors de ses murs, pour le plus grand plaisir de tous·tes les curieux·ses et des passant·es.
Des manifestations culturelles plus grandes que nature
Fidèle à son nom et à sa mission, EXMURO proposera trois nouvelles expositions en dehors de ses murs. À compter du 13 septembre prochain, le public pourra se rendre devant les canons de la batterie Royale afin d’admirer CUL-DE-SAC-2024, une muraille de livres par l’artiste Alicia Martin. Érigé vis-à-vis de l’artillerie du 17e siècle et obstruant par conséquent la trajectoire de celle-ci, CUL-DE-SAC-2024 met en lumière le pouvoir de transmission de la culture, de la mémoire et du savoir par la littérature. La présentation de CUL-DE-SAC-2024 tombe d’ailleurs à pic avec le festival Québec en toutes lettres, et EXMURO s’unira à ce dernier pour offrir une soirée de poésie sur le thème de la paix le 22 octobre. Plus de détails sont à venir : restez à l’affût des réseaux sociaux d’EXMURO!
Dès le 28 septembre et jusqu’au 6 octobre, c’est la place de Paris qui sera investie, cette fois-ci par l’étrange fête foraine Humanorium, imaginée par Vincent Roy et Ève Cadieux. Tous les jours, de 12 h à 21 h, cette foire à grand déploiement inspirée de celles des 19e et 20e siècles réunira les œuvres de nombreux artistes du Québec, du Canada et de l’Europe, dont Le stand de tir de Marc Séguin ou le célèbre Carrousel de BGL. Au sein de plusieurs univers distincts, leurs créations aussi intrigantes qu’invitantes tendront des pièges amusants au public et offriront des expériences sensorielles, tout en explorant les notions de corps et d’expression d’identité. Il est possible d’accéder au site et de prendre part aux festivités gratuitement, mais le public est invité à se procurer des coupons sur le place pour accéder aux manèges, attractions et kiosques (2 $ pour un coupon individuel ou 10 $ pour un carnet de 12 coupons).
BGL, Carrousel, Humanorium, 2019, Photo par Stéphane Bourgeois © EXMURO art public
Enfin, le 9 novembre, pour un soir seulement, La bétonnière boule à facettes de Benedetto Bufalino transformera la place Royale en gigantesque piste de danse de 17 h à 21 h ! Stationné sur la place publique, le camion-toupie sera décoré d’innombrables morceaux de miroirs et fera briller de mille feux le lieu emblématique du Vieux-Québec telle une gigantesque boule disco. Un spectacle tout en musique et en danse réalisé grâce au soutien de Béton Provincial, qui sublimera la beauté de notre patrimoine architectural… et en plus, c’est gratuit!
Le Salon du BAD ART et LANDE s’installent à l’Aire publique
Du 18 octobre 2024 au 30 mars 2025, l’Aire publique accueillera deux nouvelles expositions, et leur accès est complètement gratuit. Le Salon du BAD ART présentera d’abord la collection du Musée du Bad Art (MOBA), composée de la crème de « l’art trop mauvais pour être ignoré ». Bien-aimées du public, les œuvres dont les auteur·es sont inconnu·es ont été récupérées en tant que dons, dans des brocantes ou à même les poubelles. Dans le cadre de l’exposition, elles tapisseront les murs d’un salon convivial au décor victorien et inviteront à célébrer ceux et celles qui osent se lancer pour le simple plaisir de créer. Des activités culturelles en lien avec le Salon du BAD ART seront offertes sur les lieux : plus de détails à venir au cours des prochaines semaines.
Alissa Bilodeau, LANDE
Alissa Bilodeau comptera quant à elle une deuxième exposition à son actif au sein de l’Aire publique. Puisant son inspiration dans le concept d’habitat en écologie, l’artiste tricote des excroissances biologiques qui rappellent les plantes carnivores, les anémones et les champignons. C’est ce qui compose LANDE, une sorte de jardin fantastique aux textures, couleurs et silhouettes plus variées les unes que les autres. Le public sera d’ailleurs invité à prendre part à la création de l’œuvre évolutive dans le cadre des Journées de la culture : le 28 septembre prochain, EXMURO s’associera à la 28e édition de l’événement afin d’offrir à la population un atelier de tricot en compagnie d’Alissa Bilodeau.
EXMURO profite également de la rentrée scolaire pour rappeler aux étudiant·e·s que l’Aire publique est un espace ouvert à toutes et à tous. Elle offre la possibilité d’apporter son ordinateur pour étudier ou travailler, ou simplement flâner en sirotant un café acheté sur place. L’accès au Wi-Fi est gratuit et un menu de boissons chaudes est proposé.
Philippe Katerine, Monsieur Rose s’envole, 2024 Photo par Stéphane Bourgeois © EXMURO art public
Soulignons enfin que tout au long du mois de septembre et jusqu’au 6 octobre, le public pourra voir ou revoir les œuvres de Philippe Katerine avec Monsieur Rose s’envole et l’Exposition mignoniste. Éloge du déplacement de l’artiste Philippe Ramette conclura de son côté son parcours estival en terre québécoise à l’Assemblée nationale du 16 septembre au 28 octobre prochain. Les œuvres de Jérôme Trudelle (Résurgence), d’Alissa Bilodeau (Abysses) et de Jay Soule – Chippewar (Built on Genocide), quant à elles, seront exposées à l’Aire publique jusqu’au 30 mars 2025.
Passant·es, curieux·ses et amateur·rices d’art aguerri·e·s : toute la population de Québec est invitée à prendre part à la première rentrée culturelle d’EXMURO dès le 13 septembre, à l’intérieur de ses murs tout comme à l’extérieur!