DOCUMENTAIRE EN DÉRIVE
Nayla Dabaji

Une expression de l’état incertain et polymorphe de la mémoire

VERNISSAGE
le mercredi 16 mars à 17h
dans la galerie du MAI (Montréal, arts interculturels)

Nayla Dabaji, Documentaire en dérive (Centre d’exposition L’Imagier, 2019)

L’exposition Documentaire en dérive de l’artiste visuelle libano-montréalaise Nayla Dabaji sera présentée dans la galerie du MAI (Montréal, arts interculturels) du 17 mars au 16 avril 2022.

Nayla Dabaji s’intéresse à la migration, à la temporalité et à la manière dont la mobilité et le manque d’informations déstabilisent et transforment notre quotidien ou nos perceptions. Avec Documentaire en dérive, l’artiste visuelle met en scène le processus de travail et le cheminement de son œuvre vidéo Boomerang. Comportant plusieurs niveaux de lecture, l’œuvre exprime l’état incertain et polymorphe de la mémoire, en posant le concept de décalage comme point de départ, qu’il s’agisse de celui occasionné par les délais de la transmission électronique, ou de celui résultant de la réminiscence du passé. Fascinée par les traces, la libano-montréalaise explore ces fragments d’expériences par la photographie, mais aussi au sein d’installations, dans l’art vidéo, de même qu’à travers l’écriture; juxtaposant plusieurs histoires ou géographies et structures narratives.

www.m-a-i.qc.ca/nayla-dabaji

Nayla Dabaji, Documentaire en dérive (Centre d’exposition L’Imagier, 2019)

BIO

Nayla Dabaji (née à Beyrouth) vit et travaille à Tiohtiá:ke/Montréal. Elle a étudié les arts visuels au Liban, les arts médiatiques au Québec et a entamé des études en herboristerie en 2020. Elle rassemble dans ses projets plusieurs pratiques comme la photographie, le dessin, l’art vidéo, l’art action et l’écriture. Ses œuvres vidéos sont distribuées par Vidéographe à Montréal.

En 2020, elle a été lauréate de la résidence Empreintes du Musée des beaux-arts de Montréal. Ses œuvres récentes ont été présentées au Centre d’artiste Vaste et Vague (Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, 2021), au Centre d’exposition l’Imagier (Gatineau, 2019), à Dazibao (dv-vd, Montréal, 2017), ainsi que dans le cadre de nombreux festivals – tels que : Les Percéides (Percé, 2021, 2018), le Festival de la poésie de Montréal (2020), Les Instants Vidéo (Marseille, France, 2019, 2015, 2014), le Festival international des Films sur l’Art/FIFA expérimental (Montréal, 2017), la 35e édition des Rendez-vous Québec Cinéma (Montréal, 2015) et le Stuttgarter Filmwinter (Stuttgart, 2015). Ses projets collaboratifs ont également été exposés dans plusieurs galeries, institutions et centres d’arts – entre autres : Espace libre (Bienne, 2016), Vu Photo (Québec, 2013), Gertrude Contemporary (Melbourne, 2012), Artsonje Center (Séoul, 2011), Townhouse Gallery (Le Caire, 2009).

www.nayladabaji.com

En bref

QUOI ?
Documentaire en dérive
Nayla Dabaji

QUAND ?
17 MAR – 16 AVR
mardi au samedi
12h à 18h

OÙ ?
MAI (Montréal, arts interculturels)
3680, rue Jeanne-Mance

BILLETTERIE ?
 Entrée libre
www.m-a-i.qc.ca/billetterie
514 982-3386

À PROPOS DE MAI (MONTRÉAL, ARTS INTERCULTURELS)

Fondé en 1999, MAI (Montréal, arts interculturels) est un organisme à but non lucratif qui soutient le développement, la création, la présentation et la promotion des arts interculturels destinés à des publics variés. La programmation du MAI met de l’avant des pratiques hybrides et innovantes en danse, théâtre, arts visuels, arts de la parole, performance, musique et arts interdisciplinaires, tout en tissant des liens entre les artistes et les communautés locales à travers son programme Public +.

Le MAI reconnaît que les terres sur lesquelles nous travaillons font partie du territoire traditionnel non cédé des Kanien’keha:ka.

Crédit photos: Courtoisie