Émilie Claire Barlow était de passage à Québec durant sa tournée Lumières d’hiver qui se termine au Japon, juste à temps pour les Fêtes. Sa visite au Théâtre Petit-Champlain pour son concert du 3 décembre dernier a été l’occasion pour Arts et culture de discuter avec elle de son spectacle, de son processus créatif et de ses choix de chansons pour son dernier album.
C’est toujours un grand plaisir de rencontrer des artistes qui désirent établir un lieu d’échange commun avec leur auditoire. Pour Emilie Claire, s’exprimer en français et choisir un répertoire en partie francophone et en partie anglophone permet d’ouvrir ce passage magique qui dépasse la chanson et la scène. Cela lui permet aussi de puiser dans un répertoire au-delà des limites de la langue et de trouver des bijoux qu’elle sait réarranger et interpréter dans son style tout à fait personnel.
Nouveauté pour cet album: elle s’est prêtée au jeu d’écrire des paroles, ce qu’elle n’a pas l’habitude de faire. Trois de ses compositions se retrouvent parmi les morceaux choisis, à travers Hey Santa, en duo avec Ingrid Saint-Pierre, et Marie-Noël, entre autres.
Il s’agit d’un album de Noël, mais le titre appelle à un répertoire élargi et surtout revisité grâce à des arrangements magnifiques. Son écoute ne tombe pas sur le cœur, comparativement au réchauffé qu’on peut retrouver dans les bacs des disquaires… Ici, joie et lumière côtoient nostalgie et mélancolie sur des touches jazzées.
Bien que le temps de ses concerts en terre québécoise est passé, elle partait aujourd’hui pour le Japon. Elle y passera quelques jours pour des performances au Cotton Club Tokyo, un réplique du légendaire jazz bar de Harlem. Avis à ceux qui cherchent une façon originale de passer le temps des Fêtes!
Pour les autres, l’album reste une valeur sûre. Le mélange jazz et Noël fait bon ménage dans cet opus, le douzième de la chanteuse.
Vous pourrez écouter des extraits de l’album ou l’acheter sur la plupart des plateformes de diffusion en continu comme Spotify ou l’Apple Store.
Lumières d’hiver d’Emilie Claire Barlow
Crédit photos: Yannick Lepage