C’est le 15 juin 2023, qu’avait lieu au Cinéma Capitol de Drummondville, le premier événement du festival de films international de Drummondville. Plusieurs OBNL sont derrière l’événement. Un cocktail avait lieu, avant la présentation des films. La soirée se terminait par une leçon de cinéma, avec Patrice Laliberté, réalisateur. Revenons sur l’événement, qui a été un succès.
J’aimerais commencer par dire que le nom de l’événement n’est pas du tout représentatif du contenu. Les films que l’on parle ici, ce sont les courts-métrages. Pourquoi ne pas l’avoir inclus dans le nom de l’événement ? Pourquoi ne pas avoir appelé l’événement « Festival des courts-métrages de Drummondville » ? Il n’y aurait pas eu de confusion. Avec mon ami, nous cherchions aussi à comprendre la raison du nom « international » dans le titre de l’événement. Peut-être, est-ce pour les comédiens et comédiennes qui proviennent de d’autres pays ? Bref, il a fallu lire le descriptif de l’événement pour comprendre ce qui nous attendait.
Au total, cinq court-métrages nous ont été présentés.
Oasis de Justine Martin (documentaire, 14 minutes)
Nous suivons la vie de deux frères. Le plus vieux, qui est bonne santé, est très protecteur de son petit frère, qui est atteint d’une déficience légère.
Commentaire : Il y a très peu de dialogues. Les images parlent d’elles-mêmes. Très rapidement, nous comprenons que nous sommes dans un documentaire. Peut-on dire un docu-réalité ?
Va jouer dehors d’Adib Alkhalidey (fiction, 18 minutes)
Nous suivons deux jeunes enfants, un musulman et un chrétien. L’un des deux enfants emmène l’autre dans sa vision de la vie.
Commentaire : Les enfants ont un monde et une vision bien à eux. Adib le démontre très bien. Sur les cinq courts-métrages, c’est celui dont nous avons plus ri.
Piscine pro d’Alec Pronovost (fiction, 9 minutes)
Nous suivons ici, un jeune homme, diplômé et passionné de l’Histoire des Vikings, qui est vendeur chez un commerçant de piscines. Le jeune homme ne connaît absolument rien aux piscines et fait semblant d’être un expert. Les nombreuses erreurs lui seront soulignées par le gérant. Soulignons, ici, le rôle d’Alexis Martin, dans le rôle du commerçant de piscines.
Commentaire : L’un des courts-métrages les plus étranges qui nous ont été présentés. Mon ami et moi, nous nous sommes regardés à la fin, en voulant dire : « Tout cela pour ça ?!! »
Fragments d’Aline Sitoé N’Diaye (fiction, 17 minutes)
Nous suivons l’histoire d’une jeune fille de couleur qui tente de comprendre la vie. Ses parents n’ont malheureusement pas le temps de lui répondre, si bien qu’elle se tourne vers son grand-père. Celui-ci tente de lui expliquer ce que c’est que la vie. Un jour, la jeune fille ne retrouve plus son grand-père.
Commentaire : Un court-métrage à la fois touchant, mais aussi déstabilisant. Vous n’aurez pas d’actions. Tout se passe dans les dialogues et dans l’image.
Viaduc de Patrice Laliberté (fiction, 19 minutes)
Nous suivons la vie d’un jeune tagueur. Il vient d’apprendre une nouvelle qui l’attriste et il l’exprime dans son art. Soulignons le rôle de Sandrine Brisson, dans le rôle de la mère, qui a des répliques savoureuses avec son garçon.
Commentaire : Je n’aime pas les histoires de délinquance. Cela me rend mal à l’aise. En regardant ce court-métrage sur ce jeune tagueur et délinquant, j’étais très mal à l’aise. En revanche, en apprenant la triste nouvelle, on comprend très vite la raison de son geste. On pourrait qualifier ce court-métrage de coup de poing.
Pour terminer cette soirée, nous avons eu droit à une « leçon de cinéma », avec Patrice Laliberté. Sincèrement, ce n’est pas une leçon de cinéma. C’est davantage une entrevue avec le réalisateur Patrice Laliberté. Il nous a expliqué son parcours dans le cinéma du court-métrage. Par la suite, il nous a expliqué comment il a fait Viaduc. L’entrevue s’est poursuivie avec les films Jusqu’au déclin et Une très belle journée. Le public pouvait poser les questions qu’il voulait, au réalisateur, en lien avec ces courts-métrages. Seul bémol à cette partie, c’était un peu long.
En terminant, mon ami et moi avons passé une très belle soirée à l’événement du Festival de films international de Drummondville. Pour l’an prochain, peut-être revoir le titre de l’événement, afin qu’il soit plus représentatif. Les courts-métrages présentés nous ont, dans l’ensemble, plu. Nous avons bien aimé la partie « entrevue » avec le réalisateur Patrice Laliberté, mais le temps alloué était trop long. Vivement la prochaine édition!
Les crédits photos pour les différentes photos des courts-métrages sont une courtoisie. Le crédit photo de Patrice Laliberté est de Kelly Jacob.