Le 17 octobre dernier, un petit grand film était présenté au cinéma Capitol de Drummondville. Ce film raconte le combat d’un jeune homme québécois de 17 ans.
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Ophiuchus mènera différents types de combat et ses actions auront des conséquences inattendues. La déterreuse est-elle la seule à connaître son terrible succès?
Ce film dévoile un nouveau genre de super-héros et parle de la place de la santé dans notre société, dans un univers autant mystique que philosophique.
C’est une comédie dramatique et fantastique.
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Spirit’s Jazz (Louis-Victor René) est un jeune réalisateur de 17 ans, atteint du syndrome d’Elhers-Danlos en plus d’avoir le système lymphatique très fatigué, ce qui occasionne une perte de poids et un corps chaud. Le syndrome d’Elhers-Danlos est une anomalie au niveau des tissus de soutient, treize sous-types différents d’anomalies sont connus. On retrouve ces tissus dans la peau, les muqueuses, les articulations, les muscles, les tendons, les parois de l’intestin, etc..
Ophiuchus Underground raconte son histoire, son combat contre la maladie et autres situations. Spirit’s Jazz a écrit le scénario à l’âge de 15 ans. Et dans ses meilleurs moments, il a filmé ses écrits avec l’aide de sa mère, Karrine Sévigny, qui joue également dans ce film. On y voit également le comédien Sylvain Laforest et Nathalie Gélinas. On entend aussi la voix et la guitare du papa de Louis-Victor, Jean-François René. Louis-Victor a composé et interprété certains passages musicaux qu’il a créé pour le film.
Le film de soixante-et-onze minutes est très poignant et très symbolique. Spirit’s Jazz réalise un rêve en présentant ce film empreint d’intelligence et de sensibilité. Chaque petite scène sont teintées de symboles à déchiffrer. Je suis ressortie de la salle comme « assommé ». Étonnement, le film m’a fait du bien. Ce n’est pas du tout un film où on joue du violon pour faire pleurer les gens sur son sort, bien au contraire! Ce film nous montre comment il se sent mais aussi comment il reste positif malgré ce qu’il a traversé jusqu’à aujourd’hui et ce qu’il traverse encore.
Avant la projection du film, Louis-Victor René nous a interprété une mélodie venant du jazz de son esprit, à la flûte à bec irlandaise, accompagné de François Gill-Fortin, avec un didjerid0o. La chanteuse d’opéra trifluvienne, Valérie Poisson, est venue chanter au début et à la fin du film. Valérie Poisson est une artiste en résidence au Collège Laflèche de Trois-Rivières.
C’était une soirée riche en émotions, autant pour Spirit’s Jazz que pour les invités venus partager le film qu’il nous offrait. Pour connaître Louis-Victor René un peu plus, cliquez ici.
Crédit photos: Éric Côté