Une petite lueur d’espoir dans la crise qui touche le milieu lyrique : la compagnie Chants Libres est heureuse de présenter son Prélude à l’opéra du 21 au 24 janvier 2021. Tourné dans un Monument-National déserté, cet événement numérique déjoue les contraintes imposées par la COVID pour vous présenter quelques extraits de l’opéra L’orangeraie dont la création en salle est reportée à octobre 2021.
La mise en scène du manque : un prélude au lyrisme « covidien »
À cet effet, Sébastien Ricard incarne Mikaël, l’auteur et personnage clé de l’œuvre de Larry Tremblay, qui nous fait vivre le manque dans toute sa dimension scénique. Armé de la musique et des mots de L’orangeraie, il imagine, voit et entend les artistes qui hantent comme lui la salle vide.
Jouer et déjouer les pages manquantes
À ses côtés, les musiciens du Nouvel Ensemble Moderne et les artistes de la distribution originale jouent leur partitions avec leurs propres défis d’interprétation. Proposant, in fine, une exploration collective d’un opéra « à venir » qui laisse place à l’imagination… et à l’espoir.
« Chants Libres propose au public de découvrir l’essence d’une création opératique. » mentionne Pauline Vaillancourt, directrice artistique de la compagnie. « On espère que les spectateurs pourront ressentir ce que vit le milieu lyrique privé de parole, tout en donnant un avant-goût de notre prochain opéra. »
Prélude à l’opéra – Première : jeudi 21 janvier 2021, 20 h. Disponible jusqu’au 24 janvier. En vente sur LEPOINTDEVENTE.COM
L’ÉQUIPE : Pauline Vaillancourt et Manuel A. Codina, réalisation
Zad Moultaka, musique et Larry Tremblay, livret
Lorraine Vaillancourt, direction musicale
INTERPRÈTES : Nicholas Burns, contre-ténor | Geoffroy Salvas, baryton | Stéphanie Lessard, soprano | Jacques Arsenault, ténor | Arthur Tanguay-Labrosse, ténor | Stéphanie Pothier, mezzo-soprano | Dion Mazerolle, baryton | Dominic Veilleux, baryton-basse | Sébastien Ricard, comédien
Nouvel Ensemble Moderne (NEM), Lorraine Vaillancourt, direction musicale Production de Chants Libres, en coproduction avec le NEM
Crédit photos: Courtoisie