Pétrus présente sa nouvelle création, QUI A TUÉ MON PÈRE, au Théâtre de Quat’Sous. Mis en scène par Jérémie Niel, le roman d’Édouard Louis (Éditions du Seuil et Points, 2018) sera porté au théâtre pour la toute première fois au Québec. Félix-Antoine Boutin, que Niel avait également dirigé dans Face-à-face (Pétrus, 2021), incarnera le jeune Eddy. Le rôle du père, tout en silences et en tension contenue, marquera par ailleurs un retour sur scène attendu pour Martin Faucher.

Un jeune écrivain se rend dans l’appartement de son père qu’il n’a plus vu depuis longtemps et se retrouve devant un homme abîmé, d’une autre classe sociale, celle de son enfance, qu’il a quittée pour de nouveaux horizons. Prenant alors la parole, lui, l’émancipé de la métropole, le gai assumé, le sociologue consacré, il se remémore des épisodes de cette enfance et essaie de comprendre ce qui le rapproche et l’éloigne de son père, ce que cet homme a subi comme ce qu’il lui a fait subir.

Sous forme de monologue tenu par Félix-Antoine Boutin, ce récit incisif est une tentative de déclaration d’amour et de pardon d’un fils à son père, mais aussi un réquisitoire contre l’inhumanité du politique, responsable du vieillissement précoce des humains qui en sont tributaires. 

QUI A TUÉ MON PÈRE

Une production de Pétrus en codiffusion avec le Théâtre de Quat’Sous

22 novembre au 10 décembre 2022 au Théâtre de Quat’Sous

ptrus.net | quatsous.com

Texte Édouard Louis* | Mise en scène Jérémie Niel | Assistance à la mise en scène Ariane Lamarre et Erika Maheu-Chapman | Interprétation Félix-Antoine Boutin et Martin Faucher | Conception sonore Sylvain Bellemare et Francis Rossignol | Lumière Cédric Delorme-Bouchard | Costumes Léonie Blanchet | Accessoires Marisol Vachon | Spatialisation et sonorisation Jérôme Guilleaume

QUI A TUÉ MON PÈRE © 2018, ÉDOUARD LOUIS / TOUS DROITS RÉSERVÉS

Dans le cadre du Salon dans la ville (Salon du livre de Montréal), une répétition ouverte au public aura lieu au Théâtre de Quat’Sous le mardi 15 novembre à 20 h. Réservation requise

Crédit photo: Charles-André Coderre