L’Institut des Arts Figuratifs (IAF), c’est un regroupement d’artistes visuels professionnels. Fondé par Paul « Tex » Lecor, en juin 1986, l’organisme a une importante mission visant l’excellence. Parti d’un rêve, ce groupe se rencontre pour échanger et discuter d’arts. Autrefois à Charlevoix, ce sont des artistes peintres et sculpteures de partout au Québec et de l’extérieur du Canada qui sont membres. Plusieurs membres de l’IAF donnent des conférences, des ateliers, participent à des symposiums ou des congrès ou font partie de jury lors d’événements artistiques. Depuis sa fondation, ils présentent des expositions collectives un peu partout au Québec. Présentement, ils sont à la galerie d’art AXART, à Drummondville, pour une deuxième année consécutive.
Ce sont vingt-sept artistes qui présentent leurs peintures et sculptures dans la grande salle d’exposition. En entrant dans la salle, on peut apercevoir un gros ours polaire de Robert Thibault, merveilleusement bien travaillé et très bien réussi côté textures. Je croyais voir une photographie transférée sur toile mais c’est une acrylique. En se retournant un peu, une magnifique grande toile de Marcel Mussely montrant un paysage avec des arbres, des herbes hautes et des fleurs (page couverture). Les détails que l’artiste a pris le soin de mettre sont incroyables.
Les personnages qui s’enlacent et qui s’embrassent de Kim Veilleux sont aussi teintés de magie. Elle a une belle façon de créer ses personnages, qui sont attachants et très colorés. Deux paysages d’une autre artiste, Martine Chassé, attirent mon attention et me rappelle légèrement des peintures du mouvement artistique canadien de 1920 à 1931, le Groupe des sept. Légèrement à droite de celles-ci, il y avait une peinture de Jocelyne Bellemare, plus moderne sur laquelle des bouts de métal étaient collés.
Dans un coin, un retrouve une tête en argile, de couleur métallisée. Cette sculpture de Lise B. Tétreault était près d’une autre toile, où on voyait une personne dans l’eau mais peint d’une manière cloisonnée, par Serge Babeux, comme tout plein de petites cellules de couleurs, donnant l’impression de voir l’eau ruisseler sur le corps de ce personnage.
On peut également voir des paysages du fleuve de l’actuel président de L’IAF, Pierre Morin, très sympathique, avec qui j’ai eu la chance de m’entretenir quelques minutes. Le style de Rolande Ouellon est aussi très intéressant où elle semble mélanger les techniques de Marc-Aurèle Fortin et celle de Clarence Gagnon.
L’exposition c’est vingt-sept artistes. Autres que ceux déjà mentionné, il a aussi : Claudine Dontigny, Pierre Duhamel, Carole Bonneau, Olivier Dumoulin, Francine Bouchard, Manon D. Gauthier, Catherine Carbonnel, Marc Grandbois, Jacques Lacoste, Serge Côté, Denis Masson, Michel Monett, Raymond Quenneville, Roger Monette, Johanne Senay, Stefan Starenkyj, Sylvie Nobert et Kim C. Pelletier.
Une exposition riche en talents mais aussi en techniques de peinture et sculptures différentes, de méthodes et de thèmes. Celle-ci nous fait connaître et découvrir ou redécouvrir vingt-sept artistes québécois et d’ailleurs. Cette exposition se déroule jusqu’au 28 avril, date du vernissage, où tous les artistes seront là, si vous voulez les rencontrer.
Pour plus d’informations sur l’exposition, visitez le site d’AXART. La galerie AXART se trouve au 219 rue Hériot, à Drummondville.
Pour d’autres renseignements concernant l’Institut des Arts Figuratifs, consultez leur site internet.
Crédit photos: Éric Côté