MAI (Montréal, arts interculturels) présente une offre double en danse avec Sujit Vaidya (Vancouver) et Sashar Zarif (Toronto)

OFF CENTRE et Kismet au MAI

Des performances mêlant tradition et contemporanéité entrent en scène au MAI avec OFF CENTRE de Sujit Vaidya (du 24 au 26 mars), qui s’interroge sur la manière d’exprimer l’identité queer dans le cadre d’une forme de danse traditionnelle, et Kismet قسمت de Sashar Zarif (du 30 mars au 2 avril), une enquête racontée en musique, en danse et en narration sur l’identité en tant que négociation constructive entre les cultures, les langues et les expériences.

PERFORMANCES

OFF CENTRE s’interroge sur ce sens de « l’autre » qui nous habite et crée des réalités parallèles; des mondes qui offrent une délicieuse tension entre le conflit et la convergence. Comment peut-on exprimer une identité queer dans le cadre d’une forme de danse traditionnelle? En explorant la personnification du genre et de la sexualité à la fois dans et hors de la danse, l’œuvre célèbre la sensualité et l’érotisme, défie les clichés hétéronormatifs et ouvre grand les bras vers l’amour de soi.

Sujit Vaidya est un chorégraphe et danseur indépendant établi à Vancouver dont son travail fait preuve d’une sensibilité urbaine qui se juxtapose harmonieusement à un art enraciné dans la tradition. Les chorégraphies et les collaborations de cet artiste queer de couleur remettent en question le récit et la pertinence des textes traditionnels non inclusifs. Il vise ainsi à créer un espace d’expression queer dans le contexte du bharata natyam (une technique de danse classique indienne) tout en collaborant avec d’autres artistes queers de couleur.
Kismet قسمت est un rituel explorant le choix entre l’acceptation et la création du destin. Un appel sonore résonne parmi le quintette formé de danseurs et de chanteurs exclusivement masculins, dont les corps collaborent pour créer des images picturales qui se fondent les unes dans les autres. L’œuvre est un fleuve de danse et de son dont les flux et reflux sont aussi hypnotiques et collectifs que ceux de toute étendue d’eau. Elle est une étude de soi par la mémoire, explorant l’idée que l’identité n’est pas un produit, mais plutôt le processus d’une négociation constructive et constante entre les cultures, les langues et les expériences que nous portons en nous.

La pièce est présentée dans un style Maugham contemporain, qui est une pratique intégrée de la danse, de la musique et de la narration inspirée des rituels soufis et chamaniques des sociétés islamiques. Les mots y communiquent le mental, tandis que la musique transmet les émotions et la danse exprime le physique. La danse se veut ici une expérience plutôt qu’une performance.

BIOS

Sujit Vaidya est un chorégraphe et danseur indépendant basé à Vancouver, en Colombie-Britannique. Son travail témoigne d’une sensibilité urbaine qui se juxtapose harmonieusement à un art ancré dans la tradition. Son travail vise à créer un espace pour l’expression queer dans le contexte du bharata natyam (une forme de danse classique indienne). En tant qu’artiste queer de couleur, ses chorégraphies et ses collaborations remettent en question la narration et la pertinence des textes traditionnels non inclusifs. Il travaille principalement en tant que soliste et il s’est produit à de nombreuses reprises au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Inde. Il a collaboré avec des compagnies telles que Co Erasga à Vancouver, inDANCE à Toronto, Nava Dance en Californie et Spilling Ink à Washington, DC, pour n’en citer que quelques-unes. Il poursuit sa formation avec le gourou A. Lakshman.
Sashar Zarif est un artiste de la scène multidisciplinaire, un éducateur et un chercheur dont la pratique artistique invite à une convergence des perspectives créatives et culturelles. Il s’intéresse à l’identité, à la mondialisation et aux collaborations interculturelles. Sa pratique est imprégnée de l’art et de l’histoire de la danse et de la musique traditionnelles, rituelles et contemporaines des régions du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Il a parcouru les Amériques, l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Asie centrale et occidentale et le Moyen-Orient pour promouvoir le dialogue culturel par le biais de travaux intensifs sur le terrain, de résidences, de performances et de collaborations créatives. Il a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux pour ses collaborations avec des artistes canadiens exceptionnels, des icônes internationales telles que Alim Quasimov (collaborateur du projet Silk Road de Yo-Yo MA), ainsi que des universités et des institutions artistiques sur tous les continents.

EN BREF

QUOI ?
OFF CENTRE
Sujit Vaidya

QUAND ?
24 MAR – 26 MAR
19h30

OÙ ?
MAI (Montréal, arts interculturels)
3680, rue Jeanne-Mance

BILLETTERIE ?
28 $ Simple
** 36 $ Forfait OFF CENTRE + Kismet **
22 $ Réduit
16 $ Junior et Groupes
0 $ Accompagnateur-trice
www.m-a-i.qc.ca/billetterie
514 982-3386
QUOI ?
Kismet قسمت
 Sashar Zarif

QUAND ?
30 MAR – 2 AVR
19h30

 ?
MAI (Montréal, arts interculturels)
3680, rue Jeanne-Mance

BILLETTERIE ?
28 $ Simple
** 36 $ Forfait OFF CENTRE + Kismet **
22 $ Réduit
16 $ Junior et Groupes
0 $ Accompagnateur-trice
www.m-a-i.qc.ca/billetterie
514 982-3386

CRÉDITS

OFF CENTRE

Chorégraphe : Sujit Vaidya
Danseurs : Sujit VaidyaArun Mathai
Musique : Curtis AndrewsParmela Attariwala
Conception lumières : James Macleod
Kismet قسمت
Chorégraphe : Sashar Zarif
Conception sonore : Sashar Zarif
Conception lumières : Arun Srinivasan

À PROPOS DE MAI (MONTRÉAL, ARTS INTERCULTURELS)

Fondé en 1999, MAI (Montréal, arts interculturels) est un organisme à but non lucratif qui soutient le développement, la création, la présentation et la promotion des arts interculturels destinés à des publics variés. La programmation du MAI met de l’avant des pratiques hybrides et innovantes en danse, théâtre, arts visuels, arts de la parole, performance, musique et arts interdisciplinaires, tout en tissant des liens entre les artistes et les communautés locales à travers son programme Public +.

Le MAI reconnaît que les terres sur lesquelles nous travaillons font partie du territoire traditionnel non cédé des Kanien’keha:ka.

Crédit photos: Courtoisie